mercredi 10 février 2021
"L'Amour du monde" de C. F. Ramuz, repris par les éditions DU LEROT
vendredi 8 janvier 2021
"Bulletin des Amis de Ramuz 2020" (n° 41), avec les illustrations de l'article : Le "24, rue Boissonade" par des peintres, voisins de Ramuz
Voici le contenu du Bulletin des Amis de Ramuz 2020 (paru en février 2021) :
« 6 août 1938 », par Edmond BUCHET.
ACTUALITÉS
RAMUZIENNES :
Brèves, par Gérard POULOUIN ;
Éditions Zoé, « Petite Bibliothèque ramuzienne », par Gérard POULOUIN ;
C. F. Ramuz et le primitivisme, entretien avec Laura LABORIE (conduit par G.
P.) ;
Notes de
lecture, par Jean-Louis PIERRE :
ÉTUDES :
La catastrophe et la perspective écologique de Ramuz, par Siba BARKATAKI ;
Les Signes parmi nous : rythme et narration, par Catherine ROUAYRENC ;
C. F. Ramuz, ambassadeur du vignoble suisse romand, par Montserrat LOPEZ MUJICA ;
Edgard Tytgat, illustrateur pour Histoire du soldat, par Stéphane ROCHETTE ;
Une centaine de lettres inédites de C. F. Ramuz, par Stéphane ROCHETTE ;
Le « 24, rue Boissonade », par des peintres, voisins de Ramuz, par Liliane JOUANNET ;
« Sécheresse »,
nouvelle de Ramuz : le texte, une notice de Jean-Louis PIERRE, une « lecture » de Liliane
JOUANNET.
Ce bulletin ne
contenant que des illustrations en noir et blanc, nous publions ici, en
couleur, les œuvres présentées dans l’article intitulé :
Le « 24, rue Boissonade » par des peintres, voisins de
Ramuz !
(avec un résumé du
sujet traité)
Ramuz consacre à cette adresse plusieurs pages du chapitre VI de Paris, Notes d’un Vaudois (1938) : il y vécut de 1911 à 1914. Le nom de la rue demeure prestigieux, puisqu’il « mérite » (?) un article dans Wikipédia, que nous recommandons en tant que « curiosité », et si l’on veut comprendre la configuration de « l’impasse », dont parle Ramuz…
Monsieur John Hales nous a fait l’honneur de nous signaler que ses grands-parents, peintres tous deux, avaient habité dans le même immeuble que Ramuz, au 4e étage (entre 1909 et 1947). Il s’agit de Samuel Hales[1] (Néozélandais) et de son épouse Elisabeth [2](Écossaise). Ils ont peint, à plusieurs reprises, la vue aperçue par leurs fenêtres, et on peut comparer leurs œuvres aux descriptions de Ramuz et à la photographie[3] « panoramique » qu’il a pris soin de composer par un collage, dans son Journal.
***
Ramuz s’attarde sur la configuration de l’appartement et sur
la vue que l’étage élevé lui permet de contempler :
« Mon appartement avait trois fenêtres et deux chambres sur le devant […] Je n’avais en face de moi, de l’autre côté de la rue, qu’un bâtiment de briques à deux ailes, précédé d’une sorte de cour-jardin et qui n’avait qu’un étage, de sorte que mes regards, passant sans peine par-dessus, allaient se perdre dans les grands arbres de l’Hospice des Enfants Assistés. Le dit hospice jouxtait une maison de retraite pour vieux prêtres […]. Les arbres en étaient magnifiques ; c’étaient de grands ormes élancés pleins d’oiseaux. Ils faisaient devant moi un écran de verdure qui masquait complètement les bâtiments qu’il y avait plus en arrière […] » (Paris, éd. des Amis de Ramuz, 2000, pp. 105-106).
« Vue de ma
fenêtre, 24 rue Boissonade » (D. R. )
(détail de la partie gauche).
Depuis leur 4e étage, les grands-parents de notre correspondant avaient une vue similaire :
« Sous la neige », huile de Samuel Hales. (D. R. )
« J’étais orienté vers le sud-est et haut perché […]. [Le soleil] naissait […] de derrière un horizon bas bizarrement découpé par des dômes, c’est le Panthéon, par des clochers, des tours, par des toitures avec leurs cheminées, tout plein d’encoches assez géométriquement disposées, dans un ciel envahi par la poussière et les vapeurs. » (106).
Des éléments de ce paysage se retrouvent dans cette aquarelle peinte par la grand-mère de John Hales :
« Vue des toits et des dômes », aquarelle d’Elisabeth Hales. (D. R.)°
Et une autre aquarelle de la même artiste donne la vue accessible depuis l’arrière de l’immeuble :
« Vue sur la cour intérieure », aquarelle d’Elisabeth Hales. (D. R.)
Nous remercions bien chaleureusement M. John Hales, pour ces
précieux documents.
Liliane JOUANNET
[1] Samuel Hales (1868-1953). Voir le site : https://cornwallartists.org/cornwall-artists/samuel-hales
[2]
Elisabeth Hales (1877-1969).
[3]
Cette photographie est reproduite dans Vies
de C. F. Ramuz, l’ouvrage de D. Maggetti et S. Pétermann, paru aux Éd.
Slatkine en 2013 (p. 67).
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Actualisation du 27 - 2 - 21:
Nous ajoutons ici le commentaire que nous avons reçu
de la part du Président des Amis du peintre Albert Muret,
pour le cas où il ne s'afficherait pas correctement (à la suite de l'article) :
Pierre-Paul Nanchen
Président des Amis de Muret "
mercredi 30 décembre 2020
"La représentation de l'abstrait : la recherche permanente de la forme chez C. F. Ramuz", par Siba Barkataki (New Delhi)
jeudi 19 novembre 2020
mercredi 11 novembre 2020
L'apothéose de M. Genevoix (entrée au Panthéon) suggère à Jean-Pierre Sueur un éloge de la Guêpine
Les Amis de Ramuz savent tous que le président fondateur de leur association, désormais président d'honneur, Jean-Louis Pierre, a une petite maison d'éditions (la Guêpine) dont nous parlons régulièrement sur ce blog, au fil des publications, puisque les amis de nos amis sont nos amis !
L'événement de ce 11 novembre étant l'entrée de Maurice Genevoix au Panthéon, nous avons le plaisir de relayer, pour le dernier volume de la Guêpine, l'éloge rédigé par le Sénateur Jean Pierre Sueur, sur son blog :
Voici le début de cet article, pour vous donner envie de lire la suite, si vous n'avez pas encore ouvert le lien...
(cliquer sur l'image pour l'agrandir) |
Jean-Pierre Sueur |
![]() |
Maurice Genevoix |
![]() |
Réédition, chez Omnibus et dans leur forme définitive, des récits de guerre de Maurice Genevoix dont Norton Cru, pourtant très exigeant sur ce chapitre, disait : "Parmi les auteurs de la guerre, Genevoix occupe incontestablement la première place."
Préface de Jean-Jacques Becker.
dimanche 8 novembre 2020
"Ramuz, le maître", article de Thierry Clermont dans "Le Figaro littéraire" du 5 nov. 2020
A propos de Posés les uns à côté des autres, Zoé Poche, 2020, 292 p.
Ramuz, le maître
On ne maudira jamais assez la cruauté de la postérité. Le grand Charles Ferdinand Ramuz en est une des plus tristes illustrations. Saluons donc la maison Zoé qui poursuit la réédition en poche de son œuvre de subtil prosateur, quinze ans après son entrée dans « La Pléiade ». Cette fois, c’est un roman sur la séparation, écrit au soir de sa vie, en 1943, qui nous plonge dans l’univers rural de sa bourgade de Pully, dans le canton de Vaud entre lac et montagne, avec sa placette, véritable « chambre à ciel ouvert ».
Au
centre de cette succession de scènes, le personnage d’Adrienne Parisod, et la
traversée des apparences, des drames. De son temps, Ramuz fut salué par Giono,
admiré par Zweig qui louait « la
banalité du quotidien transfigurée, éternisée par l’intensité de l’artiste. Et
puis le don de rendre la simplicité sublime et le sublime simple […] cet
équilibre entre l’art raffiné et la forme primitive. »
À l’heure où abondent les romans frelatés sur un idyllique « retour à la terre », voilà un retour aux sources bien salutaire.
Thierry Clermont, Le Figaro littéraire, 5 novembre 2020, p. 6.
En complément, nous donnons les informations présentes sur le site de l'éditeur :
"Inédit du vivant de Ramuz, Posés les uns à côté des autres est son roman le plus personnel. Il y dépeint les voisins de son village, qui s’y entrecroisent sans qu’ils se comprennent ni se connaissent jamais. Cette séparation des êtres entre eux, « posés les uns à côté des autres », est à l’origine de la solitude tragique des personnages ramuziens. Elle contraste ici avec la beauté bouleversante du lac et de la montagne."
Introduction de Rudolf Mahrer
***
Mise à jour du 31 décembre 2020 :
Le Monde des Livres signale la parution de ce roman de Ramuz chez Zoé, en p. 4.
Un pas de plus vers la consécration ? (question oratoire).
jeudi 5 novembre 2020
La collection "Zoé Poche" fait parler de Ramuz...
Nous remercions Alexandre Moatti qui nous a signalé ce lien:
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2020/11/04/vie-poches-1-ramuz/
Voici le début de l'article :
"Ramuzez-vous"
par Cécile Dutheil de la Rochère (4 novembre 2020)
La vie dans les poches (1)
Pour sa première chronique dédiée aux livres petit format,
rééditions tardives ou précoces d’écrivains du passé ou du présent, En
attendant Nadeau lit quatre livres d’un grand écrivain suisse et vaudois qui
reste injustement méconnu en France : Charles Ferdinand Ramuz.
Charles Ferdinand Ramuz, Une main, Les Signes parmi nous, Aline, Paris (notes d’un Vaudois). Zoé, coll. « Zoé Poche », de 90 à 216 p., de 8 à 10 €
Charles-Ferdinand Ramuz, photo Henry-Louis Mermod
© Centre de recherches sur les lettres romandes (UNIL)
Nous vous laissons découvrir la suite de cet article sur le site indiqué ci-dessus.