dimanche 28 novembre 2021

Stéphane Rochette publie un nouvel ouvrage : "Paul Signac, peintre, écrivain, voyageur", Editions Fiacre, 2021

Image de couverture :
Jeanne Selmersheim, Liliane Lévy et Paul Signac, 
La Baule, 1929 (Archives Signac)

 Les Amis de Ramuz ont le plaisir de vous annoncer la sortie d'un nouveau livre de Stéphane Rochette. Après Ramuz, Rey-Millet, Jos Jullien, Charles Forot... il s'est intéressé au peintre Paul Signac, avec le talent et le soin qu'on lui connaît :


4e de couverture


L'étude est précédée
 d'un avant-propos de Charlotte Hellman
et suivie
 d'un texte de Paul Signac : 
Le Sujet en peinture.




Le lecteur aura plaisir à découvrir - ou à approfondir - "la vie et l'œuvre" du peintre pendant les dix dernières années de sa vie, et à admirer son goût et son talent pour l'aquarelle :


Paul Signac, Paimpol, aquarelle, 28,5 x 45 cm, 1930 (coll. part.)

Exposition "Le Néo-Impressionnisme",
Galerie d'art Braun & Cie, 1932

Paul Signac, Montrichard, aquarelle, 28 x 43,5 cm, 1932, coll. part.





Une dernière piste :

L'auteur évoque même Ramuz en suggérant que Signac aurait pu le rencontrer, un certain jour d'avril, en un certain coin d'Ardèche… Mais également en citant un article de Ramuz sur le "Salon des indépendants". Tout cela est à retrouver dans le livre.


Voir le blog de Stéphane Rochette :

samedi 27 novembre 2021

Joseph Incardona, dans son roman "La Soustraction des possibles", évoque très joliment 4 textes de Ramuz !

Pour la présentation du livre et les éloges de la presse, voir le site de l'éditeur :
 https://www.finitude.fr/index.php/livre/la-soustraction-des-possibles/

4e de couverture


Pour notre propos, il suffit de dire que l'auteur, de père sicilien et de mère suisse, tire un grand profit de cette double culture...

Une citation de Ramuz en exergue pourrait n'être qu'un clin d'œil, ou une simple coquetterie :

Mais il n'en est rien : les romans de Ramuz cités dans le cours du texte sont accompagnés de petits commentaires judicieux, il ne s'agit pas d'exhiber un "vernis"...

Les 4 titres cités sont :

La Grande Peur dans la montagne : p. 151 (Une certaine "Mimi", dont nous vous laissons découvrir le caractère et le rôle dans ce livre, déjeune dans un restaurant de Lyon, avec le roman de Ramuz qu'elle compte lire parce que son travail la conduit en Suisse...)

Cliquer sur l'image pour l'agrandir.

Aline (offert par Mimi à certaines lectrices, dans des conditions bien particulières, pp. 255-256).

Construction de la maison : Mimi fait le voyage exprès pour découvrir le hameau de Treytorrens, où se situe l'action du roman... (pp. 321-322).

La Beauté sur la terre, pour une citation (p. 348).

A noter que la page 352 rapproche Hodler et Ramuz... et recommande d'aller chercher "sur la toile le titre de cette huile de 64,5 x 105,5 cm". Dont acte :

F. Hodler, Le Grammont, 1905.

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Hodler_-_Der_Grammont_-_1905.jpg

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Drame ou tragédie ?

Pp. 417-418  :
"Il faut désespérer pour devenir grand.
Le problème d'Aldo et de Svetlana [...] c'est qu'ils ont l'âme bourgeoise. Et c'est peut-être ce qu'a compris Mimi [...], c'est le lien qu'elle a fait avec ses lectures de Ramuz : car le bourgeois relève du drame. Son environnement est composé d'obligations sociales et mondaines, de besoins d'argent, de la quête d'une place à occuper ou à prendre, du besoin d'estime, d'assouvissement de l'orgueil.
L'homme dans le monde bourgeois est en proie à l'homme.
Alors, peut-être qu'ici, dans la trame qui se tisse, leur chance, leur seule chance de grandeur, est d'élever le drame au statut de tragédie.
Maintenant, ils ont la tête dans le guidon, un franchissement les attend; il s'agit de commencer à pédaler fort."

BONNE LECTURE !

lundi 22 novembre 2021

Hommage à Catherine Rouayrenc, in memoriam

 Les Amis de Ramuz ont appris avec une grande tristesse le décès de Catherine Rouayrenc, au début de ce mois de novembre. Elle était un membre éminent de notre Association, à laquelle elle a offert des articles très fouillés. Citons, entre autres,

Bulletin 41 : "Les Signes parmi nous : rythme et narration"

Bulletin 37 : "Rhétorique et écriture dans les essais de Ramuz"

Voici une petite bio- bibliographie :

Née à Perpignan le 18 août 1941, Catherine ROUAYRENC a fait ses études secondaires au collège et au lycée de Saintes, puis une hypokhâgne et une khâgne au lycée Henri IV de Poitiers. Elle a obtenu le CAPES de Lettres Classiques, enseigné quelques années dans le secondaire, puis a été reçue à l'agrégation de grammaire française.

Ses recherches sur le parler "populaire" et "argotique" dans le roman de l’entre-deux-guerres l'ont conduite à être recrutée à l’Université de Toulouse II - Le Mirail, devenue depuis Jean-Jaurès. Elle y a enseigné la linguistique française à partir de 1971.

Elle a soutenu une thèse d'Etat en 1988 à l’Université de Paris III intitulée : "Recherches sur le langage populaire et argotique dans le roman français de 1914 à 1939".

Par la suite, elle a obtenu un poste de professeur. Elle a enseigné à l'Université de Toulouse II - Jean Jaurès jusqu'en 2002, puis elle est devenue professeur émérite.

Parmi ses travaux sur l'oral, l'oralité et l'argot dans le roman (H. Poulaille, L. Guilloux, R. Queneau, Ramuz), on peut citer Les gros mots (PUF, "Que sais-je ?", 1998), Le français oral (deux tomes, Belin, 2010), Trois romans trois guerres : 14-18 à travers argot et langage "populaire" (Du Lérot, 2017). Elle a également consacré plusieurs ouvrages et nombre d’articles aux particularités de l’écriture de L.-F. Céline, un de ses auteurs favoris (guillemets, coordination, insertion du discours direct, rythme, dialogue). Parmi ceux-ci, on retiendra notamment : « C'est mon secret ». La technique de l'écriture « populaire » dans Voyage au bout de la nuit et Mort à crédit, coll. "Céline-Etudes" (Du Lérot, 1994). 







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vendredi 12 novembre 2021

Eric Ruf, de la Comédie française, pour "Histoire du soldat", à Tours, le 9 novembre 2021

Il y a toujours un "Soldat" qui marche quelque part...

https://toursetculture.com/2021/11/11/l-histoire-du-soldat-igor-stravinsky-eric-ruf/

"L’Histoire du soldat a été composée par Igor Stravinsky en 1917 sur un texte du poète et écrivain suisse Charles-Ferdinand Ramuz. Elle relate le destin tragique d’un soldat suisse vendant son violon (et son âme) au Diable en échange d’un livre aux pouvoirs magiques qui doit le rendre riche. Mais il a, hélas!, bien plus à perdre qu’à gagner… nous ne sommes pas loin de Faust.

La version proposée ici est une version narrative avec un récitant pour les 4 personnages de cette histoire, le Lecteur, le Soldat, le Diable et la Princesse (interprétée par une danseuse dans la version scénique).

Et quel récitant ! Éric Ruf, comédien, administrateur général de la Comédie-Française, a aussi étudié le basson, et c’est un grand plaisir de le retrouver ici sur scène! Il est accompagné de 7 musiciens de l’Orchestre Symphonique Région Centre-Val de Loire-Tours dirigés pour l’occasion par Pierre Mosnier." 

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