jeudi 18 décembre 2014

"En attendant le cirque", spectacle d'Alain Laurenceau, d'après C. F. Ramuz

A la fois simple et original, ce spectacle - qu'il est possible de faire venir à la demande - nous a paru un projet qui peut intéresser certaines associations ou municipalités (cf. conditions à la fin de ce message).


Un spectacle tous publics, à partir de 8 ans, 
avec comédiens, musiciens et marionnettes




Mise en scène : Alain Laurenceau -
Marionnettes et masques : Norma Bracho
Scénographie : Norma Bracho, Alain Laurenceau, Francisco Laino
Musiques : Jean-Noël Allain, Frédéric Ouhayoun
Lumières : Daniel Linqué
Jeu, manipulation, musique : Dea Bertini, Jean-Noël Allain, Marc Hendriks, Alain Laurenceau

Un cirque installe son chapiteau dans une ville grise. La vedette du spectacle : une merveilleuse danseuse de corde, qui chaque soir s’envole dans les airs sous la coupole du cirque. Mais qui est-elle, cette Miss Anabella qui se prépare devant son miroir, dans sa roulotte ? Le directeur du cirque, les clowns, les journalistes, l’homme sandwich, le lanceur de couteaux, le roi de l’American Circus World et d’autres gravitent autour d’elle pour des raisons diverses, généreuses ou malveillantes. Chacun est alors emporté dans un autre monde, celui du rêve, de l’union, du partage et de la joie. Ce sera un spectacle de rire et d’émotion comme sait l’être le cirque, métaphore de la vie, avec ses images surprenantes et merveilleuses. C’est aussi une plongée dans le temps qui passe. C’est un regard sur l’importance du désir et la quête du plaisir, source de richesse pour les humains. Mais qu’est-ce qui nous aide donc à dépasser ce que nous sommes, à vouloir dépasser ce que nous sommes ? C’est la nouvelle de Ramuz qui fut pour nous le point de départ de cette création. Comme au cirque, d’un espace quasiment vide - la scène - vont naître une ville, les abords du cirque, la roulotte de Miss Anabella, la piste du cirque, le fil au sommet du chapiteau. Dans un univers où les comédiens se mêlent aux marionnettes, grandes et petites. Comme au cirque, ce spectacle revendique l’artisanat, le merveilleux et le magique des prouesses de l’artisan. Comme au cirque, tout le monde chante le mot « jouer » sur tous les tons. Comme au cirque, tout et tous se métamorphosent l’espace d’un moment précaire et magique.


L équipe artistique 

Norma Bracho Marionnettiste
Marionnettiste depuis 1973, a travaillé dans plusieurs compagnies de marionnettes , principalement avec la Cie "La Luciérnaga" au Venezuela qu'elle a créée et dirigée pendant dix ans, avec la Cie "Espiral" de Mireya Cueto au Mexique et la Cie des Têtes de Bois en France où elle a mis en scène six spectacles de marionnettes. Elève de Vicki Morales, Gaston Aramayo, Adair Chevonicka et Euclides de Souza au Pérou et de Hubert Japelle à l'Université Paris VIII à Vincennes, elle anime depuis 1980 des ateliers de fabrication, manipulation et mise en scène des marionnettes en France et en Amérique latine.

Alain Laurenceau Auteur, adaptateur, metteur en scène, comédien
Auteur de plus de 20 pièces (Festival d’Avignon In et Off, Bruxelles, Paris, divers centres culturels dans des mises en scène de C. Bouchery, J. Viala, J. Barrier , etc.) Comédien il joue et chante à la Fenice de Venise, au Printemps de Bourges, au Festival de Milan (M.e.s. C. Dente.) au Festival d’Avignon in et off, etc. Metteur en scène de Albee, Adamov, Aristophane, Pirandello, Valletti, O’Neill, Haïm, Labiche, Lope de Vega, Marivaux, Euripide, McDonnagh, Ibsen, Schimmelpfennig, La Fontaine, du groupe Assiette anglaise de D. Goret, pour le Festival de Jazz de Paris. Il crée Le cirque Idoine, un one man show Dans le schwartz, un tour de chant Mélopée sauvage. Il organise diverses manifestations, Festivals de Jazz, de théâtre… L’un des créateurs de Chauffe-Brûle - il joue Gaston Couté Par les mauvais senquiers, J’aurais voulu être un crooner ! - Il en est le metteur en scène et intervient dans de nombreuses lectures.

Dea Bertini Comédienne
Formée à l’Ecole de mime et de Théâtre de Turin (Italie) auprès d’Alessandra Musoni, élève du Piccolo Teatro de Milan, elle suit divers enseignement : celui du Théâtre Laboratoire de Grotowski en Pologne, celui du Théâtre du Mouvement d’Yves Marc et Claire Heggen et celui du Théâtre du Campagnol en France. Elle travaille ensuite avec le Grec Théâtre de Jean-Louis Gonfalone et dans différentes compagnies de théâtre de rue et de marionnettes dont la Compagnie des Têtes de Bois. Dea Bertini joue actuellement un spectacle de contes japonais en Kamishibaï avec Noriko Quenot, aquarelliste, et intervient en milieu scolaire, dans des spectacles interactifs, avec Johan Dousedan, pianiste. 

Jean-Noël Allain Comédien, musicien
Comédien depuis 1993, accordéoniste diatonique, il a créé une compagnie de spectacles pour enfants Tarmine et Cie pour laquelle il a écrit et réalisé 3 spectacles, Il a suivi une année de formation au Samovar (école de clown), a été formé par Luis Haime-Cortès (Théâtre du Hibou) au jeu masqué, et a suivi le cursus d'Acteur studio (l'acteur face à la caméra) avec Pascal Ruben, Il joue actuellement dans un spectacle pour enfants Le Bal des coquins.

 Marc Hendriks Comédien
 Dès 11 ans il joue au Festival d'Avignon. Il suit les cours des Enfants Terribles (Jean Bernard Feitussi) et d’ Artefact (Renaud Prévautel et Caroline Raux). Il écrit/réalise/joue de nombreux courts-métrages et des web-séries : LvL Up, Ectoplasme. Il joue avec Boîte De Douze : Push Up, Traviole et Guingois, Lysistrata. Il joue au Festival d'Avignon La Tempête de Shakespeare. Il joue à Paris à la comédie Nation Oui Chef ! Spectacle d’improvisation. 


CHARLES-FERDINAND RAMUZ (1878-1947)
Écrivain suisse d’expression française. A douze ans, il veut devenir écrivain. Licencié ès lettres classiques à l'Université de Lausanne, il enseigne dans un collège et est ensuite précepteur. Mais enseigner ne lui plaît pas. En 1903, il s'installe à Paris et se lance dans l'écriture en publiant 'Le Petit village', un recueil de poèmes. En 1914 il retourne en Suisse. Céline prédisait qu’au XXe siècle, Ramuz ferait partie du petit nombre des contemporains qu’on lirait encore .C’est dire la force de la langue de Ramuz, prose rythmée, creusée de silences et de dénivelés, traversée à la fois par l’oralité et par un lyrisme dépouillé." Le roman doit être un poème ", disait-il, lui qui a publié 22 romans, des nouvelles, et des essais… Attentif à notre humanité et au "peuple des choses ", Ramuz creuse dans le silence, entretient un commerce constant et sensuel avec ce qui l’entoure : présences humbles et laborieuses, exposées à la fatalité ; paysages traversés par le simple mystère d’être là. De lui, on connaît souvent La Grande Peur dans la montagne, Si le soleil ne revenait pas - qui fut en son temps adapté au cinéma – et l’Histoire du soldat, dont la musique fut composée par Igor Stravinski. 

 Le Clown sauta si haut, si haut 
Qu’il creva le plafond de toiles 
Au son du corps et du tambour,
 Et, le coeur dévoré d’amour, 
Alla rouler dans les étoiles. 

Théodore de Banville 


"Ils venaient, ils ont passé entre deux rangées d’échoppes et de tirs de pipes et au bout était la grande façade avec le nom qu’ils y lisaient. 
Miss…. 
En lettres rouges et brillantes, hautes d’un pied, qu’ils épelaient. Elle quitte le sol qui est sous elle et la regrette, toute parée étincelante, comme trop belle pour lui qui n’est plus digne de la porter. "
Charles-Ferdinand Ramuz



Ce qu’en dit le public

Sensationnel spectacle ! Poésie, réflexion, perspicace et bien ciblé par rapport au temps que nous vivons. Plein de poésie, plein de surprises. Spectacle complet très riche en émotions. Il y a longtemps que je ne m’étais autant divertie. Spectacle d’enfance ! Les marionnettes étaient superbes ! Très belle histoire ! Bravo pour donner autant d’émotions sur une aussi petite surface ! Plein d’imagination de trouvailles de poésie et de pensées. Simplicité mêlée d’«angoisse » et de rire.



Vous pouvez voir une présentation d’En attendant le cirque sur You Tube :
http://youtu.be/8VilXSJfdSk

 Compagnie Chauffe-Brûle 
10 bis rue de la Charité
77210 – Avon
01 60 72 29 33 - 06 77 94 06 69
compagniechauffe-brule@orange.fr 

Le blog !  http://chauffe-brule.over-blog.com 

N° siret : 520 548 181 00012
Licences 2-1062963 et 3-1062964
 La Compagnie n’est pas assujettie à la TVA


Fiche Technique 
Cette fiche technique n’est qu’indicative et sera précisée d’un commun accord lors de la préparation de notre venue.
Décor Constitué de 2 jeux de rideaux et d’éléments modulables, mis en place par les comédiens au cours du spectacle.
Plateau Sol noir si possible, pendrillonnage à l’italienne. Profondeur minimum : 4m. Ouverture minimum 6m. Un accès par le centre du rideau de fond de scène est nécessaire. Nous utilisons l’espace derrière le rideau de fond de scène pour les changements de costumes et d’accessoires.
Lumières La liste du matériel sera fournie ultérieurement, avec le plan de feu, vous permettant une pré implantation et le patch.
Son Une partie de la musique est sur le cd que nous apportons (si possible un lecteur avec auto-cut). Le reste de la musique est jouée en scène par un musicien-comédien. Pour des salles de grandes dimensions prévoir un micro sur pied.
Durée de la représentation 1 heure 15.
Personnel de la compagnie et Installation 4 comédiens – 1 régisseur. Le matin plantation du décor et début des réglages – l’après-midi fin des réglages lumières et son, conduite et répétition technique. Une grande loge minimum avec point d’eau, miroirs et éclairage suffisant. Personnel de la structure d’accueil : Un technicien est au minimum nécessaire.
Information 30 affiches A3 fournies. Photos, textes de présentation.

Consultez-nous pour les conditions de cession du spectacle :
 06 77 94 06 69.


Compagnie Chauffe-Brûle
En attendant le cirque Sur le fil du rêve
Compagnie Chauffe-Brûle – 10bis rue de la Charité – 77210 – Avon 06 77 94 06 69
 compagniechauffe-brule@orange.fr

Nouveau livre d'André Durussel : "J'ai gardé la frontière"

Le blog des Amis de Ramuz a le plaisir de vous annoncer 
les travaux personnels de ses membres.
En l'occurrence, il s'agit d'un "roman historique" 
de notre Ami André Durussel, 
inspiré de la biographie de son père :



J’ai gardé la frontière

André Durussel


Cette autobiographie romancée d'un garde-frontière suisse, imaginée plus d'une trentaine d'années après le décès du protagoniste, surprend au premier abord par sa forme en «je» et sa chronologie inversée qui remonte ainsi le temps jusqu'à celui de l'enfance. Elle dévoile en réalité des faits peu connus de la vie sociale et professionnelle d'un douanier et de sa famille, particulièrement durant la seconde guerre mondiale (1939 - 1945) à la frontière franco-suisse, bien avant les accords de Schengen. Cette évocation, rigoureusement documentée, nous invite à partager les pages intimistes et les lieux d'un vécu, mais aussi à découvrir ou relire des faits historiques. On retrouve ainsi le maréchal Philippe Pétain, invité en Suisse pour un défilé militaire en automne 1937, l'incendie du village français de Saint-Gingolph quelques années plus tard, la problématique des réfugiés qu'il fallait refouler hors de nos frontières, de même que l'affaire des 1200 Juifs sauvés du camp de Theresienstadt, escortés par l'ancien Conseiller fédéral fribourgeois Jean-Marie Musy.
(Présentation Editions Pierre Philippe)
Précision ajoutée par l'auteur : 
Ce roman "documentaire" est une sorte d'autobiographie posthume, mais "à reculons". Pourquoi cela ?
Parce que dans Une main, en date du 17 janvier 1931, C. F. Ramuz avait écrit : "On va en arrière dans sa vie jusque bien au-delà du temps dont on garde le souvenir."

(Edit. Séquences, 1987, p. 24)


Pour plus d'informations, voir le lien