lundi 31 août 2020

Salon du livre de montagne de Passy (74), rétrospective des affiches !

 Le salon de Passy, que nous recommandons chaque année à nos lecteurs, en précisant que Jean-Louis Pierre y est présent avec des livres de Ramuz, n'a, hélas, pas pu se tenir en août sous sa forme habituelle, pour des raisons que tous comprendront aisément.

Cependant nous indiquons le lien du site qui évoque les activités de l'été, telles que les amateurs ont pu les trouver en décidant de s'y rendre... ainsi que l'historique du Salon :

https://salonlivremontagnepassy.jimdofree.com/%C3%A0-propos-de-nous-historique-du-salon/

L'intérêt de donner ce lien aujourd'hui est la collection d'affiches depuis la création du Salon qui est fournie en diaporama (en bas du bandeau de gauche). Les arrêts sur image sont possibles!

Nous proposons une petite série d'exemples :





dimanche 9 août 2020

Insolite : le "Florilège savoyard" de Ramuz traduit en... patois savoyard !

 

 

NB : ce travail ne bénéficie que d'un tirage confidentiel.

Toutefois, Roger Viret, l'auteur de cette traduction, propose sur Internet un Dictionnaire "Français-Savoyard" très érudit, avec le lien suivant :

 https://www.les-amis-de-pralognan.com/imagelaurent/documents/DictionnaireFrancaisSavoyard.pdf

Bonne découverte !

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Voici toutefois le début de la traduction de la préface...


mercredi 5 août 2020

Article du "Temps" : Francis Reusser monte à Derborence

Sur le site du journal Le Temps :

Article d'antoine Duplan (31 juillet 2020)

Francis Reusser monte à Derborence

"Enfant de Mai 68, Francis Reusser fait sensation en proposant une relecture lumineuse du Derborence de Ramuz. Métaphysique, épique et sensuel, ce western alpin réconcilie une génération avec l’écrivain vaudois et les paysages helvétiques."

Séraphin (Bruno Cremer) et Antoine (Jacques Penot) face à la montagne toute puissante...(Copyright JMH Distribution)


"Mai 68 a fait une victime collatérale: Charles Ferdinand Ramuz. Le plus grand écrivain suisse d’expression française a été excommunié pour collusion avec le système, dénoncé comme chantre réactionnaire d’un terroir confit dans ses certitudes. Au mitan des années 1980, Francis Reusser met fin à ce fourvoiement idéologique en portant Derborence à l’écran.

La surprise est grande, car le cinéaste, né à Vevey en 1942, est un révolté dont les films, Vive la mort, Le Grand Soir, Seuls, abordent les espérances et les désillusions de 68. Il ne connaissait pas Ramuz. Il ne voyait que « l’institution, fabriquée par les notables, par l’État ». Il a découvert l’écrivain par hasard, à Derborence, dans une bibliothèque de chalet. Et Ramuz lui est apparu « d’une modernité formidable. Il n’est pas celui qu’on pense: c’est un écrivain subversif, cruel, un misogyne, un entomologiste d’une méchanceté formidable. Un poète, un métaphysicien, tout le contraire du terroir ! »

Le cinéaste s’inscrit en faux contre la « formidable mauvaise conscience des intellectuels et des artistes », se démarque « du discours dépressif des intellectuels. Tanner tourne No Man’s Land ? Je réponds « Our land », je tourne Derborence ». Ces prises de position valent au cinéaste quelques volées de bois vert de la part de ses camarades et de la critique alémanique qui tend à voir dans cette tragédie alpine un retour du Heimatfilm honni."

[Lire la suite sur le site indiqué...]

Isabelle Otero, longtemps avant d'être "femme flic" à la TV...