mercredi 13 avril 2022

Angela Calaprice a traduit "Les Vingt Journées de Turin" de Giorgio De Maria


Angela Calaprice, vice-présidente de notre association,
 vient de traduire un roman italien original, 
qui peut faire le bonheur de certains d'entre vous...

Voir le site de l'éditeur :

 https://www.editionsdo.fr/les-vingt-journees-de-turin-giorgio-de-maria

https://www.editionsdo.fr/de-maria-giorgio


< Le livre >

Un détective passionné d’histoire décide d’enquêter sur le mystérieux phénomène survenu dix ans plus tôt, la grande « psychose » collective liée à une série d’horribles meurtres qui a affecté les habitants de Turin pendant vingt jours, ou plutôt vingt nuits.

Au cœur, et à l’origine, de ces mystérieux événements, il y a la Bibliothèque [...}

Ce roman, dont l’intrigue est digne d’un parfait thriller, a d’étonnantes résonances avec la société contemporaine, en particulier son anticipation d’internet et des réseaux sociaux.
Publié en 1977 par Edizioni Il Formichiere, puis disparu des librairies, il fut traduit en anglais par Ramon Glazov et publié sous le titre The Twenty Days of Turin par W. W. Norton & Company, aux États-Unis, en 2017. Son succès outre-Atlantique provoqua sa réédition la même année aux éditions Frassinelli. Il est traduit pour la première fois en français.
< À propos >
« Le seul véritable et authentique roman maudit italien. »
Giovanni Arduino Le Diable est dans les détails l’histoire des Vingt journées de Turin
« Une prophétie, un exorcisme, ou plus simplement une métaphore tragique projetée dans un avenir empreint d’actualité. »
Giorgio De Maria
« C’est un livre écrit pour un monde différent. Et ce qu’il y a de plus troublant, c’est qu’il est approprié au nôtre. »
NPR États-Unis
« Un voile s’abat sur la ville. Une singulière bibliothèque causerait-elle le chaos ?
Les éditions do n’ont pas fini de nous surprendre, de nous prendre par la main dans des sentiers qui pourraient sembler connus, mais qui toujours dévient, interpellent par leurs circonvolutions, détours et atmosphères. [...] L’auteur de déposer un à un les éléments sur la table, de construire un édifice aux atours étranges, pointu comme une cathédrale gothique, prêt cependant à se volatiliser si l’on s’y attarde de trop.
Les Vingt Journées de Turin est une investigation aux allures d’exorcisme. »
Librairie Fracas Lorient
« Excellent et flippant »
Dominique Ducasse


L'auteur

Giorgio De Maria
Giorgio De Maria (Turin, 1924 – 2009) a été critique de théâtre pour L’Unità, de 1958 à 1965. Il a aussi travaillé pour FIAT et la RAI.
En 1958, il a participé à la création de Cantacronache, aventure originale du côté de la chanson engagée, qui a réuni écrivains, poètes, musiciens — parmi lesquels Italo Calvino, Umberto Eco, Gianni Rodari.
D’anticlérical convaincu, il s’est converti au christianisme, rapportant même des visions mystiques. Dans l’une d’elles, il s’est même pris pour un ange et, voulant être réuni à Dieu, il s’est envolé du quatrième étage. Son ascension s’est transformée en une chute désastreuse sur la bâche tendue dans la rue par les pompiers, qui avaient été appelés par sa famille. Arrivé à l’hôpital avec de multiples fractures, De Maria fait fuir les psychiatres en exhibant un crucifix pris dans le mur. Dès lors, il a abusé de l’alcool et de somnifères, jusqu’à mourir à moitié fou et presque ruiné.
Giorgio De Maria avait publié trois romans, I trasgressionisti (1968), I dorsi dei bufali (1973), La morte segreta di Josif Giugasvili (1976), avant Le venti giornate di Torino, qui fut son ultime texte, paru en 1977 dans la petite maison Edizioni Il Formichiere, qui cessa son activité peu de temps après.
Le livre disparut alors des librairies pendant 40 ans, tout en devenant culte, jusqu’à sa publication aux États-Unis en 2017, par W. & W. Norton & Company, sous le titre The Twenty Days of Turin.
Son succès provoqua sa réédition la même année en Italie chez Frassinelli.
Il est traduit en français pour la première fois.
Une introduction de Ramon Glazov, qui accompagnait sa traduction du roman pour l’édition américaine, figure aussi dans cette édition française. Elle est traduite également par Angela Calaprice.

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