jeudi 18 décembre 2014

Nouveau livre d'André Durussel : "J'ai gardé la frontière"

Le blog des Amis de Ramuz a le plaisir de vous annoncer 
les travaux personnels de ses membres.
En l'occurrence, il s'agit d'un "roman historique" 
de notre Ami André Durussel, 
inspiré de la biographie de son père :



J’ai gardé la frontière

André Durussel


Cette autobiographie romancée d'un garde-frontière suisse, imaginée plus d'une trentaine d'années après le décès du protagoniste, surprend au premier abord par sa forme en «je» et sa chronologie inversée qui remonte ainsi le temps jusqu'à celui de l'enfance. Elle dévoile en réalité des faits peu connus de la vie sociale et professionnelle d'un douanier et de sa famille, particulièrement durant la seconde guerre mondiale (1939 - 1945) à la frontière franco-suisse, bien avant les accords de Schengen. Cette évocation, rigoureusement documentée, nous invite à partager les pages intimistes et les lieux d'un vécu, mais aussi à découvrir ou relire des faits historiques. On retrouve ainsi le maréchal Philippe Pétain, invité en Suisse pour un défilé militaire en automne 1937, l'incendie du village français de Saint-Gingolph quelques années plus tard, la problématique des réfugiés qu'il fallait refouler hors de nos frontières, de même que l'affaire des 1200 Juifs sauvés du camp de Theresienstadt, escortés par l'ancien Conseiller fédéral fribourgeois Jean-Marie Musy.
(Présentation Editions Pierre Philippe)
Précision ajoutée par l'auteur : 
Ce roman "documentaire" est une sorte d'autobiographie posthume, mais "à reculons". Pourquoi cela ?
Parce que dans Une main, en date du 17 janvier 1931, C. F. Ramuz avait écrit : "On va en arrière dans sa vie jusque bien au-delà du temps dont on garde le souvenir."

(Edit. Séquences, 1987, p. 24)


Pour plus d'informations, voir le lien


1 commentaire:

  1. Ce roman "documentaire" est une sorte d'autobiographie posthume, mais "à reculons". Pourquoi celà ?
    Parce que dans "Une main", en date du 17 janvier 1931, C.F. Ramuz avait écrit: "On va en arrière dans sa vie jusque bien au-delà du temps dont on garde le souvenir"
    (Edit. Séquences, 1987, p.24)

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