"Un poche à ouvrir"...
Dans
Le Figaro (20 mars 2020, p. 15)
Thierry Clermont propose un compte rendu de Paris,
notes d’un Vaudois, publié chez Zoé Poche, 10 euros.
« […]
en 1939, l’écrivain suisse Charles Ferdinand Ramuz publie un magnifique récit parisien,
revenant sur ses années
passées dans la capitale, entre 1900 et 1914. Un livre vagabond, impertinent,
curieux, où il porte son regard neuf et d’une tendre naïveté de citoyen vaudois
sur un Paris en pleine effervescence, le Paris du temps des « tramways à deux étages, peints en
noir ». […] Ramuz, qui vivra successivement à Odéon puis à
Montparnasse, nous balade de la place de la Concorde à Saint-Germain, en
passant par les quais de Seine et son « grand
ciel », les Tuileries, la rue de la Gaîté […]. Ce poète de la solitude
de l’homme, poète de la terre, chantre des valeurs humanistes, est
particulièrement inspiré quand il écrit : « Il y a un Paris qui s’agite et un Paris qui dure ; un Paris
qu’on ne peut pas ne pas voir, même de très loin, et un Paris qui passe volontiers
inaperçu. »
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