centripète et centrifuge Simultanéisme
(huile sur toile, 60 x 50 cm)
(huile sur toile, 60 x 50 cm)
Parmi les nombreux amis peintres de C. F. Ramuz, le plus important fut, sans conteste, Gino Severini (1883-1966). Un portrait de Ramuz par Severini, des échanges de livres dédicacés et de dessins, des lettres montrent ces liens d'amitié, tissés notamment dans les années 1930.
Une exposition consacre aujourd'hui, en France, ce grand peintre italien, qui avait coutume de dire:
"Les villes auxquelles je suis le plus attaché sont Cortone et Paris. Je suis né physiquement dans la première et intellectuellement autant que spirituellement dans la seconde."
Paris célèbre donc, tout naturellement, l'oeuvre de ce peintre, par une exposition qui se tient au musée de l'Orangerie.
Dans ce parcours multiple, fait de questionnements, les principales périodes de l'artiste sont représentées : divisionnisme, futurisme, cubisme, abstraction, néoclassicisme. Des autoportraits, mais aussi des portraits avec sa femme, Jeanne, fille du poète Paul Fort, et avec une de ses filles, Gina, permettent d'entrer un peu plus avant dans l'intimité du peintre.
Aucun Ramuzien*** convaincu ne doit manquer la visite de cette remarquable exposition qui s'attache aux années 1905 à 1935, et consacre celui qui fut, sans doute, le plus grand des Futuristes.
GINO SEVERINI
FUTURISTE ET NEO-CLASSIQUE
Musée de l'Orangerie
Jardin des Tuileries
7501 Paris
(Tous les jours sauf mardi, 9 h-18 h)
Jusqu'au 25 juillet 2011
*** : Les Amis de Ramuz ont pu lire, dans le Bulletin 25-26 (2006), plusieurs articles sur Gino Severini : une présentation par Stéphane Rochette, un "Portrait de Ramuz par mon père, Gino Severini" (texte de sa fille, Romana Severini, qui a écrit aussi une petite biographie). Dans le cahier iconographique de ce numéro figurent un portrait de Ramuz par Severini (huile sur toile) et une lettre dactylographiée de Ramuz au peintre (8 avril 1935).
VOIR SUR CE BLOG (message du 22 février 2009)
ET LE SITE:
Exposition effectivement intéressante. Et pour un ramuzien convaincu ayant encore de grandes lacunes dans ses lectures elle agite certaines questions.
RépondreSupprimerLes similarités de rapport culturel à la France et à Paris (évoquées dans le Bulletin 2006, rattrapage utile pour membre récent) mais aussi de possibles parallèles dans certaines attentions, à la continuité entre autre entre le passé et un souci de la modernité. Peut-être plus communément une problématique de génération ?
Et il reste l'influence de la peinture sur la littérature, sur l'auteur... la modernité encore de style et d'actualité, de présences (je pense à une lecture récente de Si le soleil ne revenait pas) et les inévitables formes, rythmes et lumières.