jeudi 14 mars 2013

Conférence de Jean-Louis Pierre, président de l'association : à la Librairie "Ombres blanches",Toulouse, 22 mars 2013

 
 

Charles Ferdinand Ramuz toujours
 
Jean-Louis PIERRE
 
Vendredi 22 mars 2013 à 18 h
 
Rencontre-lecture
avec Jean-Louis Pierre
à l'occasion de la parution de
Identités de C. F. Ramuz
(APU)
 
 
Pour accéder au "Bulletin des rencontres"
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 l'image du bulletin des rencontre en bas à droite
(la conférence de J.-L. Pierre en en p. 7)

"HISTOIRE DU SOLDAT", par "Le temps qui file", en avril, à Paris!

Les Amis de Ramuz, qui ont rendu compte de ce spectacle dans leur dernier Bulletin 33, sont heureux de vous annoncer ces prochaines représentations à Paris :
 
Compagnie "Le temps qui file"
 
33, rue Alphonse Daudet
91210 Draveil
Tel. : +33 (0)6 95 63 31 67
 
HISTOIRE DU SOLDAT
Texte : C. F. Ramuz
Musique: Igor Stravinsky
 
11 et 12 avril 2013 à 20 h
Centre d'Animation Les Halles
75001 Paris
Rés : 01 40 28  18 48
Métro Les Halles
et

16, 18-19 avril 2013 à 20 h 30
Espace Beaujon
75008 Paris
Rés : 01 42 89 17 32
Métro Georges V/ Ternes
 
Tarifs : 14 / 12 €
 

dimanche 3 mars 2013

DIALECTIQUE de la PROSE et de la POESIE : Colloque à Tours, en octobre 2013.


Université François-Rabelais

37000 TOURS

5e étage de la Bibliothèque universitaire 

3-4-5 Octobre 2013

 

Résumé de la problématique

du

colloque

 

« Dialectique de la prose et de la poésie,

dans l’espace et dans le temps »

 

            Notre préoccupation première est bien la poésie moderne et contemporaine, où se pose plus particulièrement la question des relations complexes de la prose et de la poésie. Nous faisons remonter la naissance de la poésie moderne à Rousseau, avec les proses poétiques des Rêveries. C’est dire que nous avons bien besoin d’études sur Rousseau certes, mais aussi ses successeurs : Nerval, Senancour, Maurice de Guérin, à la riche postérité, avant d’en venir à l’aube du XXe siècle, avec Gide, Claudel, Alain-Fournier, Proust, puis à l’épanouissement des grandes proses surréalistes, les romans poétiques de Giono, la redécouverte par le Nouveau Roman de la poésie, et les poésies plus contemporaines de Jaccottet, Bonnefoy ou Paul de Roux.

            Ce qui nous intéresse, ce n’est pas tant le poème en prose, déjà abondamment cadastré par Suzanne Bernard, Yves Vadé, Michel Sandras, que l’encore beaucoup plus indéfinissable « prose poétique ». Pourquoi au XVIIIe siècle le vers se révèle-t-il caduc, de sorte qu’alors la poésie trouve refuge dans son apparent contraire, la prose, amorçant une tendance qui ne fera que s’amplifier avec le temps ? Peut-on encore écrire en vers, comme l’a cru le Nouveau Lyrisme, avec un Réda par exemple ? Poésie « état des lieux » : c’est un des buts que se fixe ce colloque.

            Il serait toutefois regrettable de ne pas considérer plus avant, dans le temps et dans l’espace, la relation complexe de la prose et de la poésie. Quel sens a la tentative de Boèce au Ve siècle ? Pourquoi au Moyen-Âge passe-t-on dans le roman du vers à la prose, en les mêlant éventuellement ? Il est troublant de constater que très souvent au sein de la prose s’épanouit le vers, et pas seulement dans la poésie contemporaine : on peut penser aux prosimètres du XVe siècle, à L’Astrée, ou encore sous d’autres cieux au journal de Bashô ou à l’œuvre du poète chinois Su Shi. Ces références plus éloignées dans le temps et dans l’espace, qui toutefois ont pu influencer nos contemporains, comme Bashô, nourriront notre réflexion et nous permettront de mieux appréhender l’écriture contemporaine et ses interrogations.

            Ce colloque est partie prenante du programme de recherches de la nouvelle équipe Interactions Culturelles et Discursives (EA 6297), et s’inscrit dans l’axe « Analyse des phénomènes discursifs ».

Christine Dupouy

 

 

Dates : 3-4-5 octobre 2013

mise à jour du programme: 30 août 2013 

Jeudi 3 octobre

Matinée

9 h-9 h 15 : Ouverture par Christine Dupouy.
 
Antiquité et Moyen Âge :
séance présidée par Hélène Maurel-Indart.

* 9 h 15 : Marion Faure-Ribreau, ATER à Paris VII, « Jeux en vers, jeux en prose : les énonciations multiples de l’Apocoloquintose ».

* 9 h 45 : Michaël Ribreau, MCF à Paris III, « La poésie comme remède. Modalités d’insertion et fonction de la poésie dans la Consolation de philosophie de Boèce ».

10 h 15 : Discussion et pause café.

* 10 h 45 : Francesco Montorsi, ATER à Paris IV : « L’intervention se propose d’étudier les attitudes et les pratiques de certains traducteurs français du XVIe siècle, qui ont adapté et mis en prose un texte chevaleresque italien. De même, si plusieurs écrivains français ont « mis en prose » des romanzi italiens, au moins un auteur italien, à la même époque, a « mis en vers » un roman arthurien français. »

* 11 h 15 : Esther Thouvenin, ATER, Université de Lorraine, « Le prosimètre au XVe siècle ».

11 h 45 : Discussion.
 
12 h 30 : Déjeuner
 

Après-midi
Lointains exotiques et épanouissement romantique :
séance présidée par Emmanuelle Kaës.

* 14 h 15 : Stéphane Feuillas, MCF à  Paris VII : « Mon travail a porté ces dernières années sur un poète et prosateur célèbre de la dynastie des Song, Su Shi (1037-1101), dont l’une des caractéristiques est de transgresser les genres et en particulier d’inventer une forme singulière du poème en prose. Ses poèmes sont également accompagnés de longues préfaces en prose et la concomitance de ces deux écritures reste à bien des égards énigmatique. »

* 14 h 45 : Daniel Struve, MCF à Paris VII : « Le genre poétique pratiqué par Bashô, haikai, connaît au début des années 1680 une période de crise, qui autorise toutes sortes de tentatives, touchant aussi bien au vocabulaire qu’à la métrique, reflétées dans l’œuvre de Bashô. Celui-ci finira par trouver une façon originale de marier le vers de haikai et la prose, parcours qui conduit à l’élaboration des célèbres journaux de voyage. »

15 h 15 : Discussion.

* 15 h 45 : Marie-Gabrielle Lallemand, professeur à l’Université de Caen, Prose et poésie dans les romans du XVIIe siècle : l’exemple de L’Astrée : « Le choix de L’Astrée s’est imposé parce qu’il s’agit d’un roman pastoral et que les bergers s’expriment en poésie comme Monsieur Jourdain en prose. Il s’agit du roman qui comprend le plus grand nombre de poésies insérées, mais ce qui vaut pour ce long roman vaut pour l’ensemble des longs romans et, à notre connaissance, pour bon nombre des fictions narratives de ce siècle dans lequel sont insérées des poésies ».

* 16 h 15 : Jean-Damien Mazaré, AMN, Université de Provence : « Prose lyrique ou prose poétique ? Rousseau et la voix de la modernité ».

16 h 45 : Discussion et pause.

* 17 h 30 : Sandrine Bedouret-Larraburu, MCF, Université de Pau et des Pays de l’Adour, « Le Centaure et La Bacchante de Maurice de Guérin » : « Nous voudrions réfléchir à la syntaxe de la langue guérinienne, pour analyser comment s’organise le souffle poétique. »

18 h : Discussion.

 

Vendredi 4 octobre

Matinée
Les débuts du XXe siècle :
présidence : Michel Collot.

* 9 h :  Jean-Michel Wittmann, professeur à l’Université de Lorraine, « "C'est poète que je veux être ! C'est poète que je suis! " La poésie dans la carrière littéraire de Gide ».

* 9 h 30 : Emmanuelle Kaës, MCF-HDR en stylistique à l’Université de Tours, « La conception claudélienne de la prose dans son rapport au vers et au vers libre et sur la représentation polémique qui se donne dans l’histoire de la prose française dans les Réflexions et propositions en 1925 ».

10 h : Discussion et pause.

* 10 h 45 : Marie-Paule Berranger, professeur à l’Université de Paris 3, « A quoi tient la poésie dans le récit : les contes cruels d'André Pieyre de Mandiargues ».

11 h 15 : Discussion.

12 h : déjeuner. 

Après-midi
Nouveau Roman et poésie contemporaine :
présidence : Marie-paule Berranger.

* 14 h : Christine Dupouy, professeur à l’Université de Tours, « Butor et la poésie : autour de Mobile (1962) ».

* 14 h 30 : Sophie Guermès, professeur à l’Université de Brest, « Poétique de l'analogie dans les romans de Claude Simon au tournant des années 1960-1970 ».

15 h : Discussion et pause.

* 15 h 45 : Françoise Rouffiat, MCF à l'université de Grenoble 3, « Le retour à la prose dans quelques poèmes d'André Frénaud ».
 
* 16 h 15 : Anne Mortal, « Du Bouchet ».

* 16 h 45 : Alain Mascarou, « Silvia Baron Supervielle ».

17 h 15: Discussion.

 

Samedi 5 octobre

 Matinée
La poésie d'aujourd'hui :
présidence : Sophie Guermès.

* 9 h : Dominique Vaugeois, MCF à l’Université de Pau, « Trassard poète, entretien avec l’auteur ».

* 9 h 30 : Michel Collot, professeur émérite à Paris 3, « L'hybridation du vers et de la prose dans la poésie contemporaine ».

10 h : Discussion et pause.

* 10 h 45 : Marie Frisson (doctorante à Paris 3 et à Bâle), « Des nouvelles de cette "vieille taupe" de poésie : de l'insertion du vers dans la prose entre 1997 et 2007 ». Il s'agira d'analyser le recours à l'insertion, lyrique ou non, de vers dans la prose des poètes écrivant durant cette décennie, interrogeant les notions de poème, de roman, et - par delà - de poésie.

* 11 h 15 : Pierre Grouix, poète, traducteur, spécialiste des littératures scandinaves (il vit actuellement au Danemark) parlera de sa propre expérience.

11h 45 : Discussion et conclusion.

 

 Sigles :
AMN : Moniteur normalien
ATER : Attaché temporaire d'enseignement et de recherche
 MCF : Maître de conférences
 

 

"Miroirs d'Aline", ethnocritique d'un roman de C. F. Ramuz

 Une collègue publie  une étude originale, que nous avons le plaisir de vous signaler :


 






LES AMIS DE RAMUZ ONT AUSSI UN SITE:
 

vendredi 1 mars 2013

"Histoire du soldat" à Chambord, en juillet 2013




Au CHÂTEAU de CHAMBORD
18 juillet 2013


Programmation musicale

Concert lecture : "Histoire du Soldat" de Stravinsky

Jeudi 18 juillet à 20h – cour du château (concert lecture) STRAVINSKY : Histoire du Soldat (texte de Ramuz)
Direction musicale : Jean-Christophe Gayot Avec Didier Sandre (récitant), Olivier Charlier (1er violon) et les musiciens de l'Orchestre de Paris


Acteur aux multiples facettes, Didier Sandre est présent à la fois au théâtre, au cinéma, à la télévision et dans les salles de concert. Il a participé aux grandes aventures du théâtre subventionné de ces vingt dernières années avec Catherine Dasté, Michel Hermon, Bernard Sobel, Jorge Lavelli, Jean-Pierre Miquel, Jean-Pierre Vincent, Maurice Béjart, Giorgio Strehler, Patrice Chéreau, Luc Bondy et Antoine Vitez.
En 1987, le Syndicat de la critique lui a décerné son prix du meilleur acteur et, en 1996, il reçoit le Molière du meilleur acteur pour Un Mari idéal d’Oscar Wilde.
Passionné de musique, il participe à de nombreux concerts qui intègrent un récitant dans des œuvres de répertoire, ou construits spécifiquement pour la scène.

Admis à l’âge de 10 ans au Conservatoire de Paris, Olivier Charlier obtient, quatre ans plus tard, un premier prix de violon et décide alors de se perfectionner en violon et en musique de chambre. Très jeune, il remporte de nombreux concours internationaux et donne ses premiers concerts encore adolescent. Olivier Charlier est ainsi propulsé sur les plus grandes scènes musicales du monde entier, accompagné par quelques-uns des orchestres les plus réputés (Paris, Londres, Montréal, Tokyo, Zurich, Sydney, Berlin…).
Ses concerts le transportent des Amériques (États-Unis, Canada, Mexique) jusqu’en Asie (Japon, Thaïlande, Malaisie), en passant par l’Afrique, tout en s’attardant tout particulièrement en Europe.

Entré en 1969 au Conservatoire de Paris, Jean-Christophe Gayot y obtient les premiers prix de hautbois et de musique de chambre. Dès sa sortie, le grand chef d’orchestre tchèque Karel Ancerl le choisit comme hautbois solo de l’Orchestre mondial des jeunesses musicales afin d’effectuer une tournée de concerts en Belgique et en Italie, avec le Sacre du Printemps d’Igor Stravinsky pour lequel il va se passionner. Cette rencontre déterminante le conduit à se perfectionner auprès d’éminents solistes de l’Opéra de Paris : Gaston Maugras, Pierre Pierlot et Maurice Allard. En 1977, il entre à l’Orchestre Philharmonique de Radio France et obtient le premier prix au Concours International d’Exécution Musicale de Genève ainsi que le Prix Ernest Ansermet. Les trois décennies passées au sein de cet orchestre lui ont permis de jouer sous la direction d’éminents chefs parmi lesquels Marek Janowski qui l’a initié et encouragé à la direction d’orchestre.

Accompagné d’Olivier Charlier et de six musiciens, dirigés par Jean-Christophe Gayot, Didier Sandre contera l’Histoire du Soldat, l’un des chefs-d’œuvre de Stravinsky.

Tarifs

50€ / 35€ (cat. A)
25€ / 15€ (cat. B)
Pass Festival (tous les concerts) : 150€
Chaque place donne droit à l’entrée gratuite au château le jour ou le lendemain du concert.

Informations et réservations
02 54 50 50 40

reservations@chambord.org