dimanche 23 décembre 2012

Hommage à l'humour !

Soulagés d'avoir pu remarquer que notre monde n'a pas encore disparu, les Amis de Ramuz peuvent éventuellement s'inquiéter du destin du Bulletin 33 (2012). Nous tenons à les rassurer, il sera achevé en janvier prochain.
Dessin de Quino, détail.
Pour vous demander de patienter, nous nous faisons assister de l'humour du dessinateur QUINO (honoré en décembre par la remise officielle des insignes d'Officier de l'Ordre des Arts et des Lettres de la République Française, titre qui lui avait été décerné en avril 2010...)
 
(détail)
 
(détail)
 
(détail)
 
Chacun peut y voir, à sa guise, l'éloge du livre, de la littérature, de la peinture, de la patience...
 
Les images (détails) sont empruntées à la Petite Encyclopédie du dessin drôle en France (Le Cherchemidi éditeur, 1984).

 
Signalons enfin que les cinquante ans de Mafalda (héroïne de Quino* créée en 1964) seront célébrés en 2014.
*Quino (Joaquin Salvador Lavado) est né en 1932 en Argentine.

samedi 8 décembre 2012

Encore un" Soldat" signalé à l'ouest : spectacle à Cherbourg le 11décembre 2012

A CHERBOURG, le 11 décembre 2012
Théâtre "Le Trident" (Théâtre à l'italienne)

Histoire du soldat

Texte Charles-Ferdinand Ramuz.
Musique Igor Stravinsky.
Mise en scène Roland Auzet.
 L' Histoire du soldat  est une œuvre majeure dans le répertoire du théâtre musical.
Thomas Fersen la raconte, la joue avec ses mots et son corps et rêve d’une vie libérée de ses entraves, pour le bonheur de tous.
 
Le mardi 11 décembre 2012
Place du Général-de-Gaulle
50100 CHERBOURG-OCTEVILLE 
    
Téléphone :
02 33 88 55 55
     
Cette Histoire du Soldat, inspirée d’un conte populaire russe, nous fait voyager aux côtés de Joseph, soldat naïf et vulnérable en marche vers sa destinée. C’est le Diable, croisé en chemin, qui détourne le soldat de sa route et de sa Promise. Contre un livre magique qui prédit l’avenir, Joseph lui abandonne son violon et se rend compte, mais un peu tard, qu’il a également abandonné le cours de sa vie. Il a tout perdu. Reste le livre qui lui accordera la fortune et la main d’une princesse. Mais le Diable n'est jamais loin.

 

lundi 3 décembre 2012

Vous avez dit "Apocalypse" ? Voir le nouveau volume des Oeuvres complètes de Ramuz chez Slatkine...

Les Amis de Ramuz ne peuvent que se réjouir de l'avancée de la publication des Oeuvres complètes...
Voici le dernier né (novembre 2012)
 
C. F. RAMUZ
 
Oeuvres complètes
volume XXIV
(Romans,tome 6)
 
Editions Slatkine
 


Mot de l'éditeur :

Éditée par Ramuz lui-même, la première version publiée de Terre du ciel date de 1921 ; le roman reparaîtra en 1925, remanié, aux Éditions Grasset, sous le titre de Joie dans le ciel. Mais sa genèse est ponctuée de tentatives inabouties, entre " La Résurrection des corps ", en 1916-1917, et " Vie dans le ciel ", abandonné en septembre 1921. Ces étapes intermédiaires reflètent les tâtonnements de l'écrivain qui, désireux de mettre en mots la vie après la mort, interroge le motif de la résurrection et met à l'épreuve sa représentation. Ce sujet " impossible ", aux dires des commentateurs, marque un seuil majeur dans le parcours de Ramuz : car Terre du ciel relève bel et bien le défi, lancé en 1914 dans Adieu à beaucoup de personnages, de sonder par l'écriture " l'inconnu des choses et de leur sens intérieur, qui est l'inconnu de nous-mêmes ". Présence de la mort, paru à Genève chez Georg en 1922, explore quant à lui une situation qu'annonçaient Les Signes parmi nous : la fin du monde n'y est plus ni fantasme ni menace, elle est effective, et le récit s'emploie à peindre les conséquences, individuelles et collectives, de la catastrophe imminente. Dans un registre que d'aucuns ont rapproché de la science-fiction, l'apocalypse y est relatée par une juxtaposition de courtes histoires, au moyen desquelles la narration signifie la désintégration de la société confrontée à sa fin. La mise en scène de divers avatars de l'artiste et le lyrisme de l'épilogue, où le roman bascule dans une tonalité mystique, ne corrigent que partiellement l'atmosphère dépressive de Présence de la mort : rien d'étonnant dès lors à ce que certain critique, désarçonné par le contenu autant que par l'audace stylistique du texte, l'ait qualifié de " sublime cacographie ". Une année plus tard, La Séparation des races, publiée à Paris, aux Éditions du Monde nouveau, reprend l'intrigue du " Feu à Cheyseron " : c'est donc le génie de la variation, plus que la nouveauté de l'inspiration, qui frappe le lecteur découvrant cette évocation du rapt, par un berger valaisan, d'une jeune fille alémanique. Quand bien même l'attention de Ramuz se porte sur les retombées collectives de ce geste, ce retour au passé contraste avec l'esprit qui anime les deux romans précédents, tous deux traversés de questionnements métaphysiques et hantés par le problème de la finitude de l'homme.
 Ce volume contient " Vie dans le ciel ", Terre du ciel, Présence de la mort et La Séparation des races. Le disque qui l'accompagne comprend les quatre versions de Terre du ciel (1921, 1925 - sous le titre de Joie dans le ciel - et 1941 - deux éditions), les deux versions de Présence de la mort (1922 et 1941) et les deux versions de La Séparation des races (1923 et 1941), qu'un logiciel permet de comparer. Y figurent également la reproduction intégrale, en fac-similé, d'un dactylogramme de " Vie dans le ciel ", et celles de quatre documents liés à Terre du ciel, avec la transcription en regard.

samedi 1 décembre 2012

Le film "NOCES" (Stravinsky/Ramuz) en DVD

Bonne nouvelle pour ceux qui attendaient cet événement :

Le film de Philippe Béziat,
Noces,
dont nous avions déploré la faible diffusion en salle,
 vient de paraître en DVD!


*******************
Nous profitons de ce message pour redire la qualité du nouveau film de ce même réalisateur,
Traviata et nous
 un pur enchantement!
 
Ce film n'est pas encore en DVD, puisqu'il est encore en salle à Paris, et que nous espérons le voir "tourner" en province...

 Cependant le spectacle de cette Traviata d'Aix-en-Provence a été capté et existe lui-même en DVD,  ce qui constitue un prolongement logique pour le spectateur du film de Béziat.

 
 

samedi 17 novembre 2012

Publication chez Slatkine du livre d'Anne-Laure Pella sur Ramuz

Nous avons publié, dans notre Bulletin 27-28 de 2008, un article d'Anne-Laure Pella intitulé : "La diversité des langues de traduction de l'oeuvre de C. F. Ramuz : approche sociologique."

Voici publié l'achèvement de ce long travail de recherche qui doit pouvoir intéresser les amateurs éclairés qui sont dans notre association!



 

ANNE-LAURE PELLA

D'UNE LANGUE L'AUTRE
L'ECRITURE DE C. F. RAMUZ
A TRAVERS LE PRISME DE SA
RECEPTION GERMANOPHONE

Editions Slatkine
Genève
2012
Cliquer sur le lien ci-dessous pour voir les informations de l'éditeur:

http://tk3.sbn07.net/sy/ev?3&8964-90&53&%2F1PFNYCI%2BHSnOyB2im%2Bb%2FQ










Dossier du CRDP de Paris sur La Grande Peur dans la montagne de C. F. Ramuz


Le CRDP de l'Académie de Paris affiche en ligne un intéressant dossier sur ce livre de Ramuz, publié en Livre de Poche, et qui est recommandé pour les classes de Seconde et de Première des lycées.
Vous pouvez cliquer sur le lien ci-dessous pour accéder à cette présentation judicieuse et complète!




http://crdp.ac-paris.fr/parcours/index.php/category/ramuz

lundi 12 novembre 2012

Histoire du soldat, Ramuz/Stravinsky: mise en scène de Mathilde Bost


Rencontre avec l’équipe
du spectacle Histoire du Soldat





Le mardi 27 novembre 2012
, la compagnie « Le temps qui file » vous invite sur son lieu de résidence à Draveil pour vous présenter son travail et son équipe.

Durant cette journée conviviale de rencontre, deux moments privilégiés vous sont proposés

 à 10h30 ou 14h30


 Programme :

Accueil à 10h30 ou à 14h30
 Déroulement :
-Présentation de l’équipe, du travail et du projet
-Extraits des répétitions du spectacle en cours de création
-Échange et partage autour d’un verre
Durée de l’évènement : environ 1h

Maison d’Alphonse Daudet
33, rue Alphonse Daudet – 91210 Draveil
– Tel. : 06 88 11 44 65

Présence et horaire à confirmer






Compagnie théâtrale "Le temps qui file"
Directrice artistique : Mathilde Bost

Téléphone : 06 88 11 44 65

letempsquifile@gmail.com


http://letempsquifile.over-blog.com/



samedi 27 octobre 2012

Les amis de nos Amis...

Pour ceux des Amis qui ont aimé le film Noces (Stravinsky-Ramuz)
nous avons le plaisir de signaler la sortie du nouveau documentaire de Philippe Béziat, qui s'intéresse cette fois à La Traviata, dont les répétitions ont été filmées en 2011, à Aix-en-Provence.


 
 
Jean-François Sivadier dirige Natalie Dessay
dans La Traviata
Les Films Pelléas
 
Détail de l'affiche
 
 
 
 

mercredi 17 octobre 2012

A Blois, rendez-vous de l'histoire 2012, un thème "ramuzien"...


Pour les Tourangeaux, les rendez-vous de l'Histoire de Blois sont, chaque année, un moment particulièrement appécié. Cette fois, le sujet "ramuzien" (sans Ramuz, hélas!)nous a paru mériter d'être signalé sur ce blog :











Pour consulter le programme, voir le site :

http://www.rdv-histoire.com/-EDITION-2012-.html

Vous y découvrirez les sujets de conférences et les noms des personnalités qui interviennent.

De Guy Toubon : nouvelle publication, nouvelle exposition

Les Amis de Ramuz suivent avec intérêt les activités artistiques des membres de l'association qui sont portées à leur connaissance.
 Ils sont heureux de vous signaler les nouveautés suivantes :

Encre Bleue Editeur - Collection LARGEVISION - Carcassonne


Format : 21,5 x 15 cm - 200 pages - Prix : 24 €
***********
A l’occasion de la sortie de son ouvrage

“Le Potier de Roussecombe”

Guy Toubon

accrochera dans son atelier

quelques toiles & dessins

sur le thème des potiers

et de la céramique artisanale.

Il présentera également

des pièces en terre cuite émaillée.

Atelier Guy Toubon

1, av. Clément Monier - 13960 Sausset-les-Pins

04 42 45 09 80 - 04 42 45 18 79

 

Du 26 octobre au 5 novembre 2012

Horaires d’ouverture : tous les jours, de 15h à 19h et sur rendez-vous.

dimanche 7 octobre 2012

Hommage à Jean-Claude Watremez, un Ami de la première heure pour l'Association


En janvier 2012, les Editions Du Lérot ont repris la publication du livre de C. F. Ramuz, Fête des vignerons, avec la préface de Jean-Claude Watremez (d'après l'édition Séquences de 1991).


Voici le début de cette préface :



Pour tout renseignement sur cette publication, s'adresser à
 **********
Notre ami Jean-Claude Watremez nous a quittés, le 9 mars 2012, après une terrible et très courte maladie qui l'a emporté en quelques mois.
Avant d'évoquer sa passion pour la littérature et notamment pour l'auteur de Derborence, découvert "par hasard" au cours de ses recherches chez les bouquinistes et autres libraires d'occasion parisiens, nous rappellerons son parcours et sa personnalité.
Fils d'officier, il a suivi, à partir de 1945, ses études au lycée d'Orléans puis au Prytanée de La Flèche où il a préparé et réussi, en 1956, le concours d'entrée à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr. Après sa sortie de l'Ecole en 1958, et après une année d'application à l'Ecole de cavalerie de Saumur, il a servi dans des unités de l'arme Blindée-Cavalerie - arme qu'il avait choisie à sa sortie de St-Cyr -, de 1959 à 1967, et comme observateur des Nations Unies sur le Canal de Suez, après la Guerre des Six Jours, en 1968-1969.
Après deux années de préparation au concours du "Contrôle général des armées", il a intégré, en 1972, ce corps prestigieux chargé des missions les plus délicates et les plus difficiles par les plus hautes autorités de l'Etat. Il y servira comme Contrôleur général jusqu'à sa retraite, dans l'Yonne, en 1997.
Marié à Naïk en 1958, ils ont eu quatre enfants. La perte de leur fils aîné, à l'âge de huit ans et demi, l'avait marqué profondément.
Dès son plus jeune âge, Jean-Claude Watremez avait été attiré par la lecture qui lui avait permis d'acquérir, au fil des ans, en dépit des difficultés inhérentes à l'accomplissement de ses missions d'officier, une très large culture, nourrie notamment à partir de son installation à Paris par l'acquisition de nombreux ouvrages, à laquelle il consacrait tout son temps libre. Paris était pour lui, à cet égard, une source inépuisable.
Jean-Claude Watremez, au cours de ses "découvertes", s'était attaché à l'étude d'auteurs qui l'avaient séduit particulièrement. Parmi ceux-ci, Charles Ferdinand Ramuz, auquel il avait consacré beaucoup de temps, et dont il avait constitué un véritable fonds : sa bibliothèque en contenait non seulement les oeuvres complètes, en différentes éditions, mais aussi la quasi totalité des bulletins et articles de revues le concernant. Son grand intérêt pour Ramuz l'avait conduit tout naturellement à rejoindre l'Association des Amis de Ramuz, peu après la création de celle-ci, en 1980.
On citera également, parmi les auteurs auxquels Jean-Claude Watremez s'est "intéressé" : Marcel Brion, Marcel Schneider, Georges Piroué, Louis Calaferte. Avec chacun de ces auteurs - après avoir "décortiqué" en quelque sorte l'oeuvre au cours d'une lecture approfondie -, il avait établi une relation épistolaire, poursuivie, après la disparition de l'auteur, avec ses proches.
Ces correspondances échangées, jointes aux études rédigées par Jean-Claude Watremez, représentent un apport précieux à la connaissance de ces auteurs. Il est dommage qu'il se soit refusé à les publier, n'ayant adressé que quelques articles, sur leur demande, à des revues littéraires spécialisées.
Ce refus nous semble être la marque de la modestie intellectuelle qui caractérisait sa personnalité, une modestie nourrie par un certain pessimisme devant la relativité de toute oeuvre humaine, par définition éphémère. Pour autant, cette distance volontairement prise avec ces "réalités" provisoires a permis à Jean-Claude Watremez - en lui donnant une grande indépendance et liberté d'esprit - d'entreprendre et de poursuivre aussi bien ses missions professionnelles que ses engagements littéraires avec une grande honnêteté intellectuelle, sans cependant freiner sa détermination, voire sa passion à les accomplir, ni diminuer la justesse et l'acuité de ses analyses.
Michel Fourcade

Pour le Soldat de Stravinsky et Ramuz, que d'HISTOIRES...

 


Comme vous le constatez, la date de ce spectacle est largement dépassée, mais nous serons heureux, dans le prochain Bulletin des Amis de Ramuz (qui paraîtra en fin d'année 2012) de rendre hommage à un travail de mise en scène de cette fameuse Histoire du soldat en donnant la parole à Mathilde Bost qui nous parle - avec beaucoup d'enthousiasme et de détails - de ce projet.



*****
Pour vous faire attendre... et patienter en même temps, voici la belle affiche en couleurs, qui perdra à être reproduite en noir et blanc dans notre Bulletin :

Affiche pour Histoire du soldat, Compagnie Le Temps qui file




































*****
Lors de la publication du Bulletin, nous afficherons sur ce blog d'autres images de ce spectacle, toutes aussi séduisantes...
A bientôt donc, et profitez bien des Histoires du soldat, lorsqu'elles se présentent !

mercredi 19 septembre 2012

"Histoire du soldat" aux Sonates d'Automne de Beaulieu-lès-Loches 2012

Voir le programme:

Histoire du soldat de Ramuz et Stravinsky est programmé pour le 13 octobre 2012.

Le nom de Ramuz n'est pas cité dans le programme, mais que celui qui n'a jamais fait de coquille jette la première pierre aux responsables de cet affichage...
N.B. : J'ai pu constater récemment que l'erreur a été rectifiée et que le nom de Ramuz (en plus petits caractères) figure bien désormais sur le programme publié sur le site des Sonates d'Automne!
"Redde Caesari quae sunt Caesaris..."

mardi 4 septembre 2012

Hommage à Marianne Olivieri-Ramuz, la fille de l'écrivain

Nous avons appris avec émotion le décès de Marianne Olivieri-Ramuz, le 23 août dernier, quelques jours avant son 99e anniversaire. Notre président, Jean-Louis Pierre, s'est rendu aux obsèques et a exprimé à la famille la reconnaissance qui est la sienne et celle de notre association, pour ce long parcours de respectueuse amitié. Toujours disponible et généreuse, Marianne Olivieri aimait la France, et elle aimait que les oeuvres de son père y fussent diffusées.
Elle répétait volontiers cette formule qu'elle avait héritée de lui : "Un pied en Suisse, un pied en France."
Marianne Olivieri-Ramuz, lors du dévoilement de la plaque
 de la Médiathèque C. F. Ramuz à Evian en 2007.
De gauche à droite de l'image : Marc Francina, député-maire ;
Denis Ecuyer, adjoint à la culture ;
Charles-Louis Rochat, président du Conseil d'Etat du Canton de Vaud.
La petite-fille de Marianne Olivieri, Laure Brossard-Olivieri, a fait part à Jean-Louis Pierre de son projet d'ouvrir La Muette au public et de perpétuer de façon vivante la mémoire de l'écrivain. La presse suisse s'est déjà fait l'écho de cette nouvelle, comme vous pouvez le vérifier en cliquant sur le lien suivant :

http://www.24heures.ch/vaud-regions/lausanne-region/maison-ramuz-s-ouvrira-public/story/26115832
 Voici quelques images prises par un membre de l'association...
La Muette, à Pully, côté jardin.
Le bureau de Ramuz.
Volet vert de la maison rose.

... nous remercions Stéphane Rochette pour ces photos, et pour ce premier témoignage :

Marianne Olivieri-Ramuz nous a quittés. Elle repose dans le cimetière de Pully, à côté de ses parents. Depuis trois ans, sa santé avait décliné. Le décès de Guido, son fils unique, il y a un peu plus d'un an, l'avait encore davantage atteinte.
Marianne Olivieri, pour nous, c'était beaucoup. Heureuse dans sa maison familiale de Pully, elle n'avait de cesse, discrètement mais très efficacement, de veiller sur l'oeuvre de son père, de la "porter" en quelque sorte. Francophile, elle s'était toujours montrée attentive - et bienveillante - au travail de l'Association des Amis de Ramuz. Elle appréciait notre Bulletin annuel. Mieux, elle nous permettait de publier en France des textes de son père, certains très connus, d'autres beaucoup plus rares. Ses séjours à Paris étaient fréquents, car c'était pour elle un véritable besoin. Le dernier eut lieu à l'occasion de la soutenance de thèse du président de notre association, en décembre 2007. Bien que sa santé commençât à lui jouer des tours, elle tenait absolument à y assister, avant tout par amitié envers Jean-Louis Pierre. Mais, heureuse d'être à Paris, elle profita de ce séjour pour fréquenter les coins habituels de la ville qu'elle aimait, que ce soit de bons restaurants... ou le Louvre !
Elle fut toujours notre soutien sans faille. Nous étions sous sa protection. L'association des Amis de Ramuz n'oubliera jamais tout ce qu'elle doit à Marianne Olivieri-Ramuz.
Stéphane Rochette

lundi 20 août 2012

Saint-Pierre-de-Clages : 20e fête du livre

Notre Président, Jean-Louis Pierre, sera présent à ce salon pour diffuser nos livres!

Affiche exclusive réalisée par Cosey





















dimanche 19 août 2012

Sur la genèse des "Cahiers vaudois"

Autre document transmis par Mme Armand :

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Livres

1914: L’aventure des Cahiers

Par Jean-Louis Kuffer . Mis à jour le 08.08.2012
La parution de Raison d’être, de Ramuz, réinvente la littérature romande

Dès 1914, les Cahiers vaudois rassemblent des écrivains de moins de 40 ans dont les noms sont aujourd’hui reconnus: Charles Ferdinand Ramuz, Charles-Albert Cingria, Edmond Gilliard, Paul Budry, René Morax, Gustave Roud, Pierre Girard, notamment. Les peintres René Auberjonois, Géa Augsbourg et Henry Bischoff, ainsi que les musiciens Ernest Ansermet et Igor Stravinski, s’associent à cette entreprise commune, dont la réalisation de l’Histoire du soldat fera date mondiale. Au total, une quarantaine de cahiers, alternant livraisons collectives et ouvrages personnels, paraissent entre 1914 et 1918.
La légende veut que l’idée des Cahiers vaudois ait été lancée devant la cheminée du maître d’arithmétique Ernest Ansermet, peut-être par Marguerite, son épouse égérie, ou par un prof à l’Ecole de commerce, auteur notable à venir, du nom de Paul Budry. Or celui-ci caressait le projet depuis quelques ann ées déjà. En 1912, Ramuz lui écrivait en effet de son exil parisien:
 «Je voudrais (…) que vous appeliez vos cahiers: Cahiers vaudois. Il faut insister là-dessus, (…) que c’est du canton de Vaud seul qu’il peut sortir chez nous quelque chose et que c’est cette terre-là seule qui donnera un jour des fruits (…). Il faut que ce soit contre-universitaire, contre-intellectuel, c’est-à-dire vivant. De l’imprévu, de la verve, du plaisir, du tempérament. Tout est là.»

Dilettantisme?
Des années plus tard, Paul Budry jouera la désinvolture. «On ne savait absolument pas ce qu’on allait faire», prétendra-t-il, et son compère Edmond Gilliard abondera en évoquant une «partie de plaisir». Or le premier des Cahiers, tout entier consacré à l’essai-manifeste fondateur intitulé Raison d’être, ne reflète en rien ce prétendu dilettantisme. Rompant certes avec la grisaille littéraire romande, Ramuz incarne le sérieux de la littérature comme personne. Budry et Gilliard ont déjà reconnu un grand écrivain en l’auteur d’Aline, de Jean-Luc persécuté ou de Vie de Samuel Belet, merveilles encore inaperçues, sauf de quelques-uns. En outre, à la veille de la Grande Guerre, Ramuz prépare son retour au pays avec cette idée qu’une littérature autonome et originale y est possible, dégagée des carcans de la morale et défiant le régionalisme autant que le chauvinisme national. Et puis Ramuz a d’autres amis que les trentenaires Vaudois. Dès le début du siècle, à la caserne de Lausanne, une école de sous-officiers l’a fait rencontrer un artiste et un esprit d’exception en la personne d’Alexandre Cingria, peintre et futur verrier flamboyant. La rencontre des petits caporaux s’enrichira bientôt à l’apparition de l’extravagant non moins que génial Charles-Albert, frère cadet d’Alexandre, pour former le début d’un cercle amical artistico-littéraire impatien t de «faire quelque chose».
Deux revues genevoises éphémères, Les Pénates d’argile et La Voile latine, concrétiseront ce vœu pour buter sur de fortes dissensions idéologiques entre «helvétistes» et «latinistes». Un pugilat légendaire opposant Gonzague de Reynold et Charles-Albert Cingria servira de leçon aux compères des Cahiers vaudois. La correspondance échangée par Paul Budry et Ramuz permet ainsi de voir comment le premier, désigné maître d’œuvre par le second, a fini par déjouer les réticences et les bisbilles pour faire cohabiter les Cingria maurassiens et le rebelle Edmond Gilliard, Henri Roorda l’humoriste anarchisant et l’esthète aristo Auberjonois. Avec le recul d’un siècle, la restriction ramuzienne au «canton de Vaud seul» peut laisser songeur, et l’on verra Romain Rolland déplorer les partis pris antigenevois ou anti-alémaniques des compères, alors que l’Europe bascule dans le chaos. Mais Ramuz prétend toucher l’universel par l’affirmation du particulier. A la fin de Raison d’être, contre toute «littérature nationale», il appelle ainsi de ses vœux «un livre, un chapitre, une simple phrase qui n’aient pu être écrits qu’ici»…
S’ils ne furent guère avant-gardistes en cette époque marquée par Joyce et Dada, les Cahiers vaudois contrastent fortement avec les revues romandes de ces années-là. Ils battent en brèche la tradition compassée des pasteurs et professeurs au bénéfice d’une littérature incarnée et d’un art vivant.

Source: Le gai combat des Cahiers vaudois,Georges Duplain, Ed. 24 heures, 1985 (<%= misc::nn_quelle %>)< /span>
Créé: 08.08.2012, 19h44

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Sur la genèse d"'Histoire du soldat"

Nous devons ce document à Mme Armand, que nous remercions vivement :



Logo

 


1918: Le diable tient le soldat

Par Laurent Buschini . Mis à jour le 14.08.2012
La pièce musicale de Ramuz et Stravinski ne se tricote pas sans mal:
«Je vous prie d’excuser la liberté que je prends de vous écrire sans vous connaître, mais le projet que je vous soumets me tient si grandement à cœur que je me fais un devoir de vous l’exposer.»
Lorsque Charles Ferdinand Ramuz écrit ces mots à Werner Reinhart pour lui demander un soutien financier, le 2 mars 1918, ni lui ni Igor Stravinski n’ont encore écrit une ligne de ce qui deviendra L’histoire du soldat . Mais ils y réfléchissent depuis des semaines. L’œuvre est tirée d’un conte russe, où il est question d’un soldat qui rentre chez lui, de son violon et de son marché avec le diable. Werner Reinhart répond favorablement à Ramuz et garantira l’entier du capital du spectacle, soit 15 000 francs. Ramuz se met au travail dès le 3 mars et reprend plusieurs fois le texte. Stravinski va composer une partie de sa musique sur la quatrième version. A ce stade, l’histoire comporte encore le rôle du roi.
René Auberjonois est prié de se charger de la construction des décors et des costumes. Les auteurs, qui n’ont aucune expérience théâtrale, souhaitent aussi qu’il contribue à la mise en scène. Mais Auberjonois ne semble pas très enthousiaste. Il écrit à un ami: «Je suis au fond très ennuyé de m’être laissé entraîner dans cette affaire de Stravinski – je souhaite que l’on ne puisse s’y lancer faute de capitaux.» En fait, il voudrait travailler pour lui! Ce qui ne l’empêche pa s de remplir à merveille son travail, malgré les difficultés à trouver des matériaux pour le théâtre.

Ansermet cherche les musiciens
Début juillet, Ernest Ansermet se met à la recherche des sept musiciens – violon, contrebasse, clarinette, basson, cornet à piston, trombone et percussion. Il songe un temps à les recruter dans l’orchestre des internés alliés de Montreux. Finalement, grâce à Reinhart, il les trouve quasi tous à Zurich.
Quant à Ramuz, il se met en contact avec des acteurs, tous amateurs: Paul Robert (le soldat), Gabriel Rosset (le diable) et Jean Demiéville (le roi). Stravinski propose Ludmilla Pitoëff pour incarner la fille du roi (rôle dansé). Elle se désespère bientôt: impossible de trouver des escarpins de danse en Suisse.
Le 17 juillet, Ramuz écrit dans son journal: «Travail au Soldat, toujours; bien ingrat; mais je veux m’en débarrasser. Et tout le reste, pour l’instant, mis de côté.» Il vient de trouver le fameux début de l’œuvre «Entre Denges et Denezy, un soldat qui rentre chez lui.» Le surlendemain, il écrit à Stravinski: «Je réécris tout». Le personnage du roi passe à la trappe, l’écrivain rend son texte plus direct.
A propos des répétitions, Paul Robert écrit à un ami: «Stravinski met en scène et tournique et sautille autour de nous comme un diable. Il est assourdissant et enveloppant. Ramuz, plus calme, regarde et est assailli lui-même par les éclats et les «cher ami» du compositeur.» Le 28 août, Jean Villard, qui n’est pas encore Gilles, participe à sa première répétition. Il est censé doubler le rôle du diable. Comme Gabriel Rosset sert aussi d’impresario au spectacle, le poète a peur que la surcharge de travail ne le distraie. Il souhaite comparer les deux acteurs.

Un soldat monocorde
Les difficultés restent telles que Ramuz songe à repousser la première, prévue le 28 septembre au Théâtre municipal de Lausanne. A Auberjonois: «Je suis plein d’inquiétude au sujet des acteurs, il leur manque à tous un fond de nature. Vous pourrez nous être très utile: venez le plus tôt possible. (…) Par moments je ne retrouve même plus mon texte, et jamais encore je n’ai vu se réaliser la moindre de mes intentions.» C’est le soldat qui l’embête: «Il est complètement monocorde pour le moment. (…) nous commençons à nous user, Stravinski et moi, devant cette pâle ébauche du rôle.»
Le 8 septembre, Paul Robert est évincé. Gabriel Rosset sera le soldat, Elie Gagnebin le lecteur, Jean Villard le diable. Ludmilla et Georges Pitoëff danseront les rôles de la fille du roi et du diable. Stravinski achève plusieurs morceaux dans les semaines qui précèdent le spectacle. Le 20, Ansermet répète à Zurich avec les musiciens. La première a lieu devant une salle comble à Lausanne. Mais la tournée prévue en Suisse alémanique n’aura finalement pas lieu pour cause de grippe espagnole.

Source: C.F. Ramuz Igor Stravinski Histoire du soldat, Philippe Girard et Alain Rochat, Editions Slatkine 2007 (<%= misc::nn_quelle %>)
Créé: 14.08.2012, 21h25

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vendredi 3 août 2012

Précieuse archive : le mime Marceau dans "Histoire du Soldat"

Si vous passez par Montréal, et si vous en avez le temps, présentez-vous au Centre d'archives Gaston-Miron (Université de Montréal) et demandez à visionner un spectacle : l'Histoire du soldat. Le spectacle fut donné en 1955 au festival de Stratford dans l'Ontario, dans une mise en scène de Jan Doat, avec le mime Marcel Marceau qui faisait le Diable (le comédien Robert Rivard donnant sa voix au diable)
 [information transmise par Gérard Poulouin]

Lien vers le site Internet, voir la référence n°2 intitulée "l'heure du concert" :
http://www.crlq.umontreal.ca/CAGM/rechsimple?rech=simple&motcle=Th%C3%A9%C3%A2tre&filtre=motsclesfac:Art&page=1

dimanche 15 juillet 2012

Salon du livre de montagne, Passy 2012

Comme chaque année, le Président des Amis de Ramuz tiendra un stand au salon de Passy au mois d'août, pour y vendre des ouvrages de C. F. Ramuz :

Affiche du Salon de Passy 2012




































Les amateurs peuvent se rendre sur le site dudit Salon de Passy pour en connaître le programme. Nous recommandons en particulier l'hommage à Samivel, le 11 août 2012 !


 Rappel :
Les Amis de Ramuz ont aussi un site :
http://www.lesamisderamuz.com/


De Michel Arouimi, un recueil de poèmes






(Cliquer sur cette image pour l'agrandir (et, le cas échéant,  l'imprimer)


lundi 18 juin 2012

"Défense de Rousseau", C. F. RAMUZ


Editions Slatkine, Genève, 1997.




Pour contribuer à la célébration du 300e anniversaire de la naissance de J. J. Rousseau (28 juin 1712), nous proposons ci-dessous la fin d'un article de C. F. Ramuz, (Aujourd'hui, 11 déc. 1930), qu'il est possible de consulter dans le volume de Critiques littéraires édité, préparé et annoté par Jérôme Meizoz, (pp. 301-310).







Maurice Quentin de La Tour, J. J. Rousseau jeune, pastel sur papier.

Ramuz répond de façon très polémique à un article de François Mauriac (Le Promeneur solitaire, Paris, Plon, 1930) :
" [...] Rousseau a été mauvais père, - c'est vrai. Et c'est tout. Il a été peut-être un amant médiocre, mais ce n'est pas le père qui m'intéresse chez lui, ni l'amant, ni enfin l'époux, pas plus que ce n'était tout à l'heure le sociologue et le moraliste.
Je les oublie, j'en ai bien le droit. J'en ai le droit ; j'y reviens, au nom même de l'esthétique, et de l'esthétique la plus catholique. J'oublie tous ces Rousseaux-là, qui semblent seuls exister pour ses détracteurs comme pour la majorité de ses partisans : - et j'ouvre les livres de l'autre Rousseau, alors, le vrai, celui que j'appelais tout à l'heure le musicien, mais il ne faut pas entendre seulement par là l'auteur du Devin du Village (sic). J'ouvre les Confessions, j'ouvre les Rêveries, j'ouvre les Dialogues, si on veut : je crois que c'est tout. [Cela] fait une biblothèque d'oeuvres complètes, quoique très réduites ; mais Rousseau n'y est pas moins complet, lui, j'entends certain Rousseau, qui est pour moi le seul qui compte. Pas seulement pour moi. J'espère que nous sommes nombreux de ce côté-ci du Jura à penser de même. Beaucoup seront partisans sans doute chez nous de cette bibliothèque réduite qui nous restituerait pourtant tout entier un hommme, qui serait bien alors notre concitoyen. [...] Il s'agit du contact étroit où un homme a été avant nous avec une réalité qui est encore la nôtre : faite d'un lac, d'un ciel et de montagnes : c'est tout, mais c'est beaucoup. M. Edmond Gilliard, qui a été un des seuls critiques à voir clair dans son cas, nous assure quelque part que Rousseau est Savoyard. Le mot a fait rire (bien entendu). On l'a jugé "paradoxal" (bien entendu). On admet volontiers, en ce qui concerne Rousseau, toute espèce de "localisation" à l'exclusion de cette localisation-là, qui pourtant est la bonne. [...] Je l'ai retrouvé pour ma part sur place à Confignon, à Annecy, à Chambéry ; je le retrouve chaque jour à Clarens ou à Meillerie. Je n'ai qu'à lever les yeux de dessus la page où j'écris ces lignes pour distinguer là-bas les grands rochers légèrement passés au bleu par l'air comme du linge de lessive, où il a abordé maintes fois, [...] c'est là qu'il faut chercher Rousseau, - le nôtre ; non dans les archives ou les livres. Un visage de femme et le reflet des montagnes dans l'eau. Un matin de printemps, les cerisiers en fleurs. Ou bien une journée d'été et les cerises viennent de mûrir ; alors trois demoiselles arrivent. "Il me faut absolument un verger au bord de ce lac, il me faut un ami sûr, une femme aimable, une vache et un petit bateau..." Il l'a dit. Pourquoi ne pas le croire ? Et il est bien vrai qu'il n'a eu ni ami sûr, ni femme aimable, ni vache, ni petit bateau, quoiqu'il ait eu beaucoup d'autres choses, parmi lesquelles ce qu'on appelle la gloire, mais l'aventure lui a mal réussi. L'excès des ses malheurs même montre bien le tort qu'il a eu d'outrepasser théoriquement (et justement sur le chemin de Vincennes*) un certain "naturisme" où il est tout entier ; - où pour ma part j'oublie facilement, je veux dire sans aucun effort, le législateur d'occasion et l'ennuyeux pédagogue."
* allusion à la fameuse "illumination de Vincennes" que Ramuz évoque plus haut, dans son article. C'est sur le chemin  de Paris à Vincennes que Rousseau, en 1749, comme il le raconte dans les Confessions, a eu, lors d'une pause à l'ombre, l'occasion de lire - dans le Mercure de France - la question proposée par l'Académie de Dijon : "Si le progrès des sciences et des arts a contribué à corrompre ou à épurer les moeurs." Ce fut pour lui comme une révélation, il écrivit son (premier) discours Sur les sciences et les arts, et fonda ainsi sa théorie philosophique selon laquelle l'homme est bon par nature, mais corrompu par la société. Et Rousseau de démontrer qu'il faut réformer la société... mais cette théorie n'intéresse pas Ramuz!

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 Pour les visiteurs de passage, nous signalons que les Amis de Ramuz ont aussi un site :

A découvrir : le blog de Francis Piquot, sculpteur.

Francis Piquot est connu des Amis de Ramuz pour des illustrations publiées dans des éditions des livres de Ramuz ou dans le Bulletin.


Francis Piquot, bois gravé pour Fête des vignerons,

éditions Séquences, 1986.

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Bulletin des Amis de Ramuz, 2009
Illustration pour La Foire
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Francis Piquot est également sculpteur,
et voici un aperçu de la diversité de ses talents :


Bois...


marbre...
métal...

Vous pouvez découvrir ses oeuvres sur son blog :

http://piquotsculptures.blogspot.com


Souvenir de l'exposition à La Roche Posay, 2008.

vendredi 11 mai 2012

Pierre Baux : une voix pour C. F. RAMUZ ! (le 5 mai 2012)

A l'initiative de Pierre Masson (de la Librairie des Alpes, à Paris) et des Amis de Ramuz (Stéphane Rochette et Jean-Louis Pierre), d'agréables moments, ce 5 mai 2012, ont été offerts au public qui est venu entendre le comédien Pierre Baux lire trois textes de C. F. Ramuz :
La Traversée
 "Pêcheurs"
 "Moment"

Pour ceux de la Rive droite (de la Seine), il fallait traverser le Pont Neuf et se diriger vers l'Institut (en travaux). Il ne pleuvait pas encore mais le ciel était gris...
  

La rive gauche de la Seine vue du Pont Neuf


La magie a opéré lorsque, dans la petite salle du 16, rue Visconti, après une présentation de Ramuz par Jean-Louis Pierre, président de notre association,  Pierre Baux a donné sa voix au texte de La Traversée (celle du lac Léman). La qualité poétique de la langue, qui nous avait été annoncée par le spécialiste, s'est incarnée et a vibré pour nous...




Pierre Baux lisant La Traversée


Les deux textes qui suivirent ("Pêcheurs" et "Moment"), plus courts et plus "légers" (?), ont permis de percevoir l'humour de Ramuz, si peu mis en valeur, d'ordinaire.



Pierre Baux lisant "Pêcheurs"



Encore sous  le charme de cette lecture, et du talent de Pierre Baux, le public est allé se réfugier, juste avant la pluie, dans la librairie des Alpes, où de cordiales douceurs l'attendaient : boissons et autres nourritures terrestres !



Librairie des Alpes, 6, rue de Seine, Paris 6e
(extérieur), avec deux bicyclettes.

La "surprise" finale fut l'arrivée de deux violonistes, amis de Pierre Masson, venus nous rejoindre (à l'issue d'un enregistrement) pour nous offrir leur talent : Isabelle Flory et Nicolas Risler (du Quatuor Arpeggione). Avec ce Duo "2 violons en ballade...", ce furent encore des instants denses, émouvants, et d'une grande jubilation partagée.

Librairie des Alpes (intérieur)
avec deux violons.
Encore merci à Pierre Masson pour toutes ces initiatives et son chaleureux accueil !