dimanche 23 décembre 2012

Hommage à l'humour !

Soulagés d'avoir pu remarquer que notre monde n'a pas encore disparu, les Amis de Ramuz peuvent éventuellement s'inquiéter du destin du Bulletin 33 (2012). Nous tenons à les rassurer, il sera achevé en janvier prochain.
Dessin de Quino, détail.
Pour vous demander de patienter, nous nous faisons assister de l'humour du dessinateur QUINO (honoré en décembre par la remise officielle des insignes d'Officier de l'Ordre des Arts et des Lettres de la République Française, titre qui lui avait été décerné en avril 2010...)
 
(détail)
 
(détail)
 
(détail)
 
Chacun peut y voir, à sa guise, l'éloge du livre, de la littérature, de la peinture, de la patience...
 
Les images (détails) sont empruntées à la Petite Encyclopédie du dessin drôle en France (Le Cherchemidi éditeur, 1984).

 
Signalons enfin que les cinquante ans de Mafalda (héroïne de Quino* créée en 1964) seront célébrés en 2014.
*Quino (Joaquin Salvador Lavado) est né en 1932 en Argentine.

samedi 8 décembre 2012

Encore un" Soldat" signalé à l'ouest : spectacle à Cherbourg le 11décembre 2012

A CHERBOURG, le 11 décembre 2012
Théâtre "Le Trident" (Théâtre à l'italienne)

Histoire du soldat

Texte Charles-Ferdinand Ramuz.
Musique Igor Stravinsky.
Mise en scène Roland Auzet.
 L' Histoire du soldat  est une œuvre majeure dans le répertoire du théâtre musical.
Thomas Fersen la raconte, la joue avec ses mots et son corps et rêve d’une vie libérée de ses entraves, pour le bonheur de tous.
 
Le mardi 11 décembre 2012
Place du Général-de-Gaulle
50100 CHERBOURG-OCTEVILLE 
    
Téléphone :
02 33 88 55 55
     
Cette Histoire du Soldat, inspirée d’un conte populaire russe, nous fait voyager aux côtés de Joseph, soldat naïf et vulnérable en marche vers sa destinée. C’est le Diable, croisé en chemin, qui détourne le soldat de sa route et de sa Promise. Contre un livre magique qui prédit l’avenir, Joseph lui abandonne son violon et se rend compte, mais un peu tard, qu’il a également abandonné le cours de sa vie. Il a tout perdu. Reste le livre qui lui accordera la fortune et la main d’une princesse. Mais le Diable n'est jamais loin.

 

lundi 3 décembre 2012

Vous avez dit "Apocalypse" ? Voir le nouveau volume des Oeuvres complètes de Ramuz chez Slatkine...

Les Amis de Ramuz ne peuvent que se réjouir de l'avancée de la publication des Oeuvres complètes...
Voici le dernier né (novembre 2012)
 
C. F. RAMUZ
 
Oeuvres complètes
volume XXIV
(Romans,tome 6)
 
Editions Slatkine
 


Mot de l'éditeur :

Éditée par Ramuz lui-même, la première version publiée de Terre du ciel date de 1921 ; le roman reparaîtra en 1925, remanié, aux Éditions Grasset, sous le titre de Joie dans le ciel. Mais sa genèse est ponctuée de tentatives inabouties, entre " La Résurrection des corps ", en 1916-1917, et " Vie dans le ciel ", abandonné en septembre 1921. Ces étapes intermédiaires reflètent les tâtonnements de l'écrivain qui, désireux de mettre en mots la vie après la mort, interroge le motif de la résurrection et met à l'épreuve sa représentation. Ce sujet " impossible ", aux dires des commentateurs, marque un seuil majeur dans le parcours de Ramuz : car Terre du ciel relève bel et bien le défi, lancé en 1914 dans Adieu à beaucoup de personnages, de sonder par l'écriture " l'inconnu des choses et de leur sens intérieur, qui est l'inconnu de nous-mêmes ". Présence de la mort, paru à Genève chez Georg en 1922, explore quant à lui une situation qu'annonçaient Les Signes parmi nous : la fin du monde n'y est plus ni fantasme ni menace, elle est effective, et le récit s'emploie à peindre les conséquences, individuelles et collectives, de la catastrophe imminente. Dans un registre que d'aucuns ont rapproché de la science-fiction, l'apocalypse y est relatée par une juxtaposition de courtes histoires, au moyen desquelles la narration signifie la désintégration de la société confrontée à sa fin. La mise en scène de divers avatars de l'artiste et le lyrisme de l'épilogue, où le roman bascule dans une tonalité mystique, ne corrigent que partiellement l'atmosphère dépressive de Présence de la mort : rien d'étonnant dès lors à ce que certain critique, désarçonné par le contenu autant que par l'audace stylistique du texte, l'ait qualifié de " sublime cacographie ". Une année plus tard, La Séparation des races, publiée à Paris, aux Éditions du Monde nouveau, reprend l'intrigue du " Feu à Cheyseron " : c'est donc le génie de la variation, plus que la nouveauté de l'inspiration, qui frappe le lecteur découvrant cette évocation du rapt, par un berger valaisan, d'une jeune fille alémanique. Quand bien même l'attention de Ramuz se porte sur les retombées collectives de ce geste, ce retour au passé contraste avec l'esprit qui anime les deux romans précédents, tous deux traversés de questionnements métaphysiques et hantés par le problème de la finitude de l'homme.
 Ce volume contient " Vie dans le ciel ", Terre du ciel, Présence de la mort et La Séparation des races. Le disque qui l'accompagne comprend les quatre versions de Terre du ciel (1921, 1925 - sous le titre de Joie dans le ciel - et 1941 - deux éditions), les deux versions de Présence de la mort (1922 et 1941) et les deux versions de La Séparation des races (1923 et 1941), qu'un logiciel permet de comparer. Y figurent également la reproduction intégrale, en fac-similé, d'un dactylogramme de " Vie dans le ciel ", et celles de quatre documents liés à Terre du ciel, avec la transcription en regard.

samedi 1 décembre 2012

Le film "NOCES" (Stravinsky/Ramuz) en DVD

Bonne nouvelle pour ceux qui attendaient cet événement :

Le film de Philippe Béziat,
Noces,
dont nous avions déploré la faible diffusion en salle,
 vient de paraître en DVD!


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Nous profitons de ce message pour redire la qualité du nouveau film de ce même réalisateur,
Traviata et nous
 un pur enchantement!
 
Ce film n'est pas encore en DVD, puisqu'il est encore en salle à Paris, et que nous espérons le voir "tourner" en province...

 Cependant le spectacle de cette Traviata d'Aix-en-Provence a été capté et existe lui-même en DVD,  ce qui constitue un prolongement logique pour le spectateur du film de Béziat.