samedi 12 octobre 2013

Le comédien Pierre Baux lira un texte de Francis Ponge, à la Maison de la Poésie (Paris), le 26 octobre 2013


 
Pierre Baux lisant Ramuz
En mai 2012, Pierre Baux avait lu, à Paris, deux textes de Ramuz dont nous avions ainsi mieux ressenti la dramatique poésie (voir message de ce blog du 11 mai 2012).


Nous avons le plaisir de  signaler aux Parisiens que Pierre Baux lira
un célèbre texte de Francis Ponge

 TENTATIVE ORALE
 
samedi 26 octobre 2013, 19 h
 
Maison de la Poésie
Passage Molière
157, rue Saint-Martin - 75003 Paris
M° Rambuteau - RER Les Halles
Réserver à partir du lien suivant :
« Que se passe-t-il ? En ce moment, ici même ? Un homme parle, d’autres écoutent : les choses se taisent ». En 1947, pour la première fois, Francis Ponge accepte une proposition de conférence. Lui qui éprouve depuis toujours une aversion pour l’expression orale, qui a même souffert d’aphasie à plusieurs reprises, lui qui préfère « vivre un peu caché à son établi », décide donc de parler, de se montrer.
Ce sera la Tentative orale, conférence donnée le 22 janvier 1947, à Bruxelles. Francis Ponge se confronte à cet exercice de paroles comme il se confronte à l’écriture : en interrogeant la démarche plus qu’en livrant un produit fini. À l’occasion de cette tentative orale, il nous plonge dans les méandres d’une pensée en marche.

 
Cette conférence sera le début de « Congrès », un cycle de conférences d’artistes (Cage, Lorca, ou encore Gertrud Stein…) imaginé par Pierre Baux autour de cette forme scénique où la pensée se déploie à vue.

À lire - Francis Ponge, « Tentative Orale », in Les Cahiers de la Pléiade (n° 7), Gallimard, 1949.

 

N. B. : ce texte figure aussi
dans le 1er volume des Oeuvres complètes de Ponge,
("La Pléiade", p. 649, sqq.) 
ou dans Méthodes, Folio essais, p. 189, sqq.

vendredi 11 octobre 2013

Guy Toubon : prochaine exposition en novembre 2013, à Marseille.

L'association des Amis de Ramuz a plaisir à faire connaître les activités artistiques de ses membres, quand elle en a connaissance.
Pour les Marseillais, et les touristes* :


Exposition Guy Toubon, nov. 2013
 
* les touristes sont peut-être moins nombreux en novembre, mais nous nous permettons de leur recommander le voyage pour découvrir, entre autres, le nouveau Musée (le célèbre MuCEM)1, qui est une merveille architecturale.
 
1 : Musée de la Civilisation de l'Europe et de la Méditerranée

MuCEM, terrasse supérieure



MuCEM : vue prise  depuis la passerelle
 
 


MuCEM : reflets sur la facade vitrée
Certes, ce ciel de juillet est bien généreux, mais nulle doute qu'un ciel d'automne se marie poétiquement avec cette dentelle et ces vitres !
 
Il nous revient en mémoire cette phrase de Marcel Proust à propos de l'église de Combray :
" Ses vitraux ne chatoyaient jamais tant que les jours où le soleil se montrait peu, de sorte que fît-il gris dehors, on était sûr qu'il ferait beau dans l'église; [...]" (Du côté de chez Swann, coll. "Bouquins", Robert Laffont, p. 68).
Ferait-il gris dehors, nous sommes sûrs qu'il fera beau dans le MuCEM.

Et aussi... devant les tableaux de Guy Toubon (voir adresse précise sur l'affiche) !

dimanche 6 octobre 2013

Parution des derniers romans de Ramuz (Vol. 9 et 10) aux éditions Slatkine

Août, octobre 2013



Chez Slatkine, Oeuvres complètes
de C. F. RAMUZ
volume XXVII, tome 9 des ROMANS
 
 
Communiqué de l'éditeur : 
 
Entre 1932 et 1937, Ramuz publie ses derniers grands romans. Explorant tantôt le contexte montagnard, tantôt le décor des rives du lac, la production de ces années illustre de manière particulièrement éloquente la richesse et la variété de la palette de l'écrivain. Adam et Ève, roman du désespoir ontologique publié en 1932, apparaît comme un point culminant de la recherche esthétique de Ramuz. Derborence, en 1934, est un roman à la fois poétique et populaire, qui conjugue imagination et invention, lyrisme et intrigue palpitante, tragédie de la condition humaine et dénouement heureux ; son succès est retentissant, auprès du public mais aussi de la critique. Dans Le Garçon savoyard, publié en 1936, la figure du lac accompagne et module l'intrigue, et c'est à cette présence que le texte doit sa spécificité. Quant à Si le soleil ne revenait pas (1937), dernier roman évoquant la montagne, Ramuz y questionne à sa manière le statut de la modernité en tant que dépassement des sociétés traditionnelles, par le biais d'un récit valaisan ancré dans l'époque contemporaine. Ce volume contient Adam et Ève, Derborence, Le Garçon savoyard et Si le soleil ne revenait pas ; l'édition d'Adam et Ève est accompagnée de deux documents. Le disque qui l'accompagne comprend les quatre versions d'Adam et Ève (préoriginale dans La NRF, 1932, 1933, 1941), les cinq versions de Derborence (1934, 1936 - chez Grasset et à la Guilde du livre -, 1941, 1944), les quatre versions du Garçon savoyard (préoriginale dans Vendredi, 1936, 1937, 1941) et les cinq versions de Si le soleil ne revenait pas (1937, 1938, 1939, 1940, 1941), qu'un logiciel permet de comparer.
 
 

 Volume XXVIII, tome 10 des ROMANS

Communiqué de l'éditeur :

Le volume XXVIII des oeuvres complètes est le dixième et dernier volume de la série des  Romans. Il présente la production de Ramuz pendant les années 1942 à 1947, au cours desquelles l'écrivain n'a publié qu'un seul roman, La Guerre aux papiers (1942). Il y relate les événements survenus dans le Pays de Vaud en 1802, lors de l'insurrection des « Bourla-Papeys » (les brûleurs de papiers) désireux d'obtenir l'abolition définitive des droits féodaux ; se servant de l'anecdote historique comme prétexte, Ramuz célèbre dans ce texte sa vision d'une terre dont les habitants sont foncièrement des paysans. La tonalité des romans de la même période qui sont restés inédits est toute différente : reprenant la thématique de l'incommunicabilité qui le hante depuis des décennies, l'écrivain, dans «Posés les uns à côté des autres » (1943) et dans «Fin de vie» (1947), livre de l'existence une vision pessimiste et angoissée. Ce volume contient La Guerre aux papiers, et les romans inédits Posés les uns à côté des autres (1943) et Fin de vie ; en Document sont donnés "Les Hommes posés les uns à côté des autres", projet inachevé de 1919, et la dernière tentative inaboutie intitulée "Posés les uns à côté des autres" (1947). Le disque qui accompagne l'ouvrage comprend la reproduction intégrale des manuscrits des romans inédits et des Documents mentionnés ci-dessus, avec leur transcription en regard. Textes établis, annotés et présentés par Roger Francillon et Stéphane Pétermann.
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Les ultimes volumes seront consacrés aux Index...
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Les Amis de Ramuz renouvellent, si besoin était, l'expression de leur admiration pour ce long travail si complet, et lui rendront  hommage, dans leur prochain Bulletin 2013, avec une étude rendue possible grâce aux différentes versions d'un même roman accessibles par cette technique d'édition.
Rendez-vous, donc, dans le Bulletin 34 des Amis de Ramuz,
à paraître fin 2013 ou début 2014...
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Rappel : "Les Amis de Ramuz" proposent leurs propres publications de certaines oeuvres de Ramuz sur leur site :
 
 

Entre 1932 et 1937, Ramuz publie ses derniers grands romans. Explorant tantôt le contexte montagnard, tantôt le décor des rives du lac, la production de ces années illustre de manière particulièrement éloquente la richesse et la variété de la palette de l'écrivain. Adam et Ève, roman du désespoir ontologique publié en 1932, apparaît comme un point culminant de la recherche esthétique de Ramuz. Derborence, en 1934, est un roman à la fois poétique et populaire, qui conjugue imagination et invention, lyrisme et intrigue palpitante, tragédie de la condition humaine et dénouement heureux ; son succès est retentissant, auprès du public mais aussi de la critique. Dans Le Garçon savoyard, publié en 1936, la figure du lac accompagne et module l'intrigue, et c'est à cette présence que le texte doit sa spécificité. Quant à Si le soleil ne revenait pas (1937), dernier roman évoquant la montagne, Ramuz y questionne à sa manière le statut de la modernité en tant que dépassement des sociétés traditionnelles, par le biais d'un récit valaisan ancré dans l'époque contemporaine. Ce volume contient Adam et Ève, Derborence, Le Garçon savoyard et Si le soleil ne revenait pas ; l'édition d'Adam et Ève est accompagnée de deux documents. Le disque qui l'accompagne comprend les quatre versions d'Adam et Ève (préoriginale dans La NRF, 1932, 1933, 1941), les cinq versions de Derborence (1934, 1936 - chez Grasset et à la Guilde du livre -, 1941, 1944), les quatre versions du Garçon savoyard (préoriginale dans Vendredi, 1936, 1937, 1941) et les cinq versions de Si le soleil ne revenait pas (1937, 1938, 1939, 1940, 1941), qu'un logiciel permet de comparer.Entre 1932 et 1937, Ramuz publie ses derniers grands romans. Explorant tantôt le contexte montagnard, tantôt le décor des rives du lac, la production de ces années illustre de manière particulièrement éloquente la richesse et la variété de la palette de l'écrivain. Adam et Ève, roman du désespoir ontologique publié en 1932, apparaît comme un point culminant de la recherche esthétique de Ramuz. Derborence, en 1934, est un roman à la fois poétique et populaire, qui conjugue imagination et invention, lyrisme et intrigue palpitante, tragédie de la condition humaine et dénouement heureux ; son succès est retentissant, auprès du public mais aussi de la critique. Dans Le Garçon savoyard, publié en 1936, la figure du lac accompagne et module l'intrigue, et c'est à cette présence que le texte doit sa spécificité. Quant à Si le soleil ne revenait pas (1937), dernier roman évoquant la montagne, Ramuz y questionne à sa manière le statut de la modernité en tant que dépassement des sociétés traditionnelles, par le biais d'un récit valaisan ancré dans l'époque contemporaine. Ce volume contient Adam et Ève, Derborence, Le Garçon savoyard et Si le soleil ne revenait pas ; l'édition d'Adam et Ève est accompagnée de deux documents. Le disque qui l'accompagne comprend les quatre versions d'Adam et Ève (préoriginale dans La NRF, 1932, 1933, 1941), les cinq versions de Derborence (1934, 1936 - chez Grasset et à la Guilde du livre -, 1941, 1944), les quatre versions du Garçon savoyard (préoriginale dans Vendredi, 1936, 1937, 1941) et les cinq versions de Si le soleil ne revenait pas (1937, 1938, 1939, 1940, 1941), qu'un logiciel permet de comparer.Entre 1932 et 1937, Ramuz publie ses derniers grands romans. Explorant tantôt le contexte montagnard, tantôt le décor des rives du lac, la production de ces années illustre de manière particulièrement éloquente la richesse et la variété de la palette de l'écrivain. Adam et Ève, roman du désespoir ontologique publié en 1932, apparaît comme un point culminant de la recherche esthétique de Ramuz. Derborence, en 1934, est un roman à la fois poétique et populaire, qui conjugue imagination et invention, lyrisme et intrigue palpitante, tragédie de la condition humaine et dénouement heureux ; son succès est retentissant, auprès du public mais aussi de la critique. Dans Le Garçon savoyard, publié en 1936, la figure du lac accompagne et module l'intrigue, et c'est à cette présence que le texte doit sa spécificité. Quant à Si le soleil ne revenait pas (1937), dernier roman évoquant la montagne, Ramuz y questionne à sa manière le statut de la modernité en tant que dépassement des sociétés traditionnelles, par le biais d'un récit valaisan ancré dans l'époque contemporaine. Ce volume contient Adam et Ève, Derborence, Le Garçon savoyard et Si le soleil ne revenait pas ; l'édition d'Adam et Ève est accompagnée de deux documents. Le disque qui l'accompagne comprend les quatre versions d'Adam et Ève (préoriginale dans La NRF, 1932, 1933, 1941), les cinq versions de Derborence (1934, 1936 - chez Grasset et à la Guilde du livre -, 1941, 1944), les quatre versions du Garçon savoyard (préoriginale dans Vendredi, 1936, 1937, 1941) et les cinq versions de Si le soleil ne revenait pas (1937, 1938, 1939, 1940, 1941), qu'un logiciel permet de comparer.*******