samedi 28 mars 2020

Bulletin des Amis de Ramuz, n° 40 (2019) : parution mars 2020

Le BULLETIN 40 contient :


Ramuz « grand lecteur », par Lucien GIRARDET.
ACTUALITÉS RAMUZIENNES : Brèves, par Gérard POULOUIN ; Notes de lecture, par Jean-Louis PIERRE.

AUTOUR DU CINÉMA : Benjamin Fondane scénariste de Rapt, par Gérard POULOUIN ; Des pages sur Rapt, et dix articles de presse, par G. P. ; À propos de L’Amour du monde de Ramuz : notes de (re)lectures, par Liliane JOUANNET.

ÉTUDES : La critique de la modernité technique chez C. F. Ramuz, par Alexandre MOATTI ; Image et expérience de la montagne chez Ramuz : un regard à travers quelques nouvelles, par Jessie VERGÈRES.

DOSSIER sur G. BUCHET et C. F. RAMUZ : Un « archange » dans l’orbite de Ramuz vieillissant : Gérard Buchet (1914-2002), par Denis KNOEPFLER ; Seize lettres de Ramuz à G. Buchet.

- Les lignes d’écriture de Ramuz pour Christian Zbinden, bibliophile avisé, par Stéphane ROCHETTE

Il est enrichi d'un cahier iconographique exceptionnel (en couleur et en noir et blanc) de 24 p., dont 20 illustrent l'article de Denis Knoepfler sur la relation de Ramuz avec Gérard Buchet.
Nous laissons aux lecteurs le plaisir de découvrir ces documents dans l'ouvrage...

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Pour faire patienter les lecteurs,
en attendant la possibilité des expéditions postales,
suggestion de "visites" de sites,
de visionnage de DVD, de lectures...

Sur RAPT, film adapté de La Séparation des races de Ramuz :

https://www.benjaminfondane.org/le-cinema.php

Dita Parlo

Nadia Sibirskaia

Affiche du film

Affiche reproduite dans Vies de C. F. Ramuz,
 de D. Maggetti et S. Pétermann, éd. Slatkine,
2013, p. 133.

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Sur L'Amour du monde de Ramuz, 
roman utilisant le thème du cinéma :

Edition dont nous avons déjà, dans un message précédent, recommandé la qualité de la préface de Roland Cosandey, sur les implications possibles du cinéma dans le roman.

Editions Zoé, 4e de couverture.

Pearl Withe, vedette probablement à l'origine
des fantasmes du personnage de Thérèse...



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Signalons que, parmi les films repérés par les critiques comme ayant inspiré quelques passages du roman de Ramuz, Intolérance de D. W Griffith (1916) est en ligne :




(cf. aussi préface de R. Cosandey, op. cit., pp. 8-10)

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Nous rappelons l'existence de ce coffret de 7 DVD :

Liste des films du coffret :

Derborence, 1984
Si le soleil ne revenait pas, 1987
La Guerre dans le Haut Pays, 1998
Jean-Luc persécuté, 1966
Adam et Ève, 1983
Rapt, 1933
Ramuz, passage d’un poète, 1961
Vagabondages, 2006
Derborence (1946) inachevé
Autour de Derborence, 1984
Le Règne de l’esprit malin (1956) inachevé
Le journal d’une stagiaire, 1998

Un livret accompagne ces DVD, qui signale d’autres films célèbres adaptés de romans de Ramuz : Farinet, l’Or dans la montagne (1938) ; La Grande Peur dans la montagne, Le Garçon savoyard, Aline (1966) ; La Beauté sur la terre (1968) ; La Grande Guerre du Sondrebond (1982) ; Le Rapt (1984) ; Farinet, héros et hors-la-loi (1996) ; La Beauté sur la terre (2000).

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LES AMIS DE RAMUZ ONT AUSSI UN SITE
lien vers la liste des bulletins antérieurs :

http://www.lesamisderamuz.com/pages/bull-40.html

lundi 23 mars 2020

C. F. Ramuz, "Paris, notes d'un Vaudois", éd. Zoé, avec une préface de Pierre Assouline



"Un poche à ouvrir"... 

Dans Le Figaro (20 mars 2020, p. 15) Thierry Clermont propose un compte rendu de Paris, notes d’un Vaudois, publié chez Zoé Poche, 10 euros.

« […] en 1939, l’écrivain suisse Charles Ferdinand Ramuz publie un magnifique récit parisien, revenant sur ses années passées dans la capitale, entre 1900 et 1914. Un livre vagabond, impertinent, curieux, où il porte son regard neuf et d’une tendre naïveté de citoyen vaudois sur un Paris en pleine effervescence, le Paris du temps des « tramways à deux étages, peints en noir ». […] Ramuz, qui vivra successivement à Odéon puis à Montparnasse, nous balade de la place de la Concorde à Saint-Germain, en passant par les quais de Seine et son « grand ciel », les Tuileries, la rue de la Gaîté […]. Ce poète de la solitude de l’homme, poète de la terre, chantre des valeurs humanistes, est particulièrement inspiré quand il écrit : « Il y a un Paris qui s’agite et un Paris qui dure ; un Paris qu’on ne peut pas ne pas voir, même de très loin, et un Paris qui passe volontiers inaperçu. »








jeudi 19 mars 2020

Suggestion de lectures : Jean Giono dans un "Cahier de L'Herne" et une anthologie en Pléiade !

Les Amis de Ramuz ne sont pas, généralement, en manque de lectures… Mais il peut être utile de rappeler que le cinquantenaire de la mort de Jean Giono est commémoré par de multiples publications… Nous en avons choisi deux : 
* le numéro spécial Cahier de L'Herne "GIONO" (mars 2020). 
* le nouveau volume de La Pléiade : Un roi sans divertissement et autres romans, préface inédite de Denis Labouret (février 2020).






Sommaire reproduit depuis La Lettre des Amis de Jean Giono,
n° 27, février 2020.
Cette nouvelle anthologie de La Pléiade contient :

Colline - Le Chant du monde - Pour saluer Melville - Un roi sans divertissement - Mort d'un personnage - Faust au village - Le Moulin de Pologne - L'Homme qui plantait des arbres - Ennemonde et autres caractères - L'Iris de Suse.

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Extrait de la critique de Samuel Douhaire
(Télérama du 4-3-2020, pp. 47-49) :


"Pour qui douterait encore de la modernité de Giono, [les textes publiés dans le numéro spécial du Cahier de L'Herne ainsi que] la lumineuse préface de Denis Labouret dans La Pléiade, invitent à battre en brèche toutes les idées reçues concernant Giono. A commencer par la plus répandue : s'il a vécu toute sa vie à Manosque, l'auteur des Ames fortes n'est pas un écrivain régionaliste […]."



Pour les Amis de Ramuz, cela va sans dire, mais pour le grand public, cela va peut-être mieux en le disant...

Extraits d'un... EXTRAIT publié dans ce même article, p. 49 :

"Il avait lancé le fléau. Il avait repris tout de suite sa régularité. Il faisait tourner ses bras autour de lui comme des rayons de roue. Il souriait à ce qu'il pensait. […] Il avait sept, dix doubles bras plantés dans les épaules ; cent doubles bras autour de lui, mille bras, dix mille fléaux l'entourant de la tête aux pieds comme les barreaux d'une cage ronde, dans le claquement des lanières, le ronflement régulier des coups dans le blé, l'ébranlement des échos de la grange et des échos sous la terre, le tremblement du plancher et, au milieu des poussières soulevées, le balancement de la lanterne qui frappait d'ombre et de lumière son large sourire silencieux."

(Extrait d'"Une rêverie de Marceau", suite et fin inédite du chapitre 'Le Crou", dans Deux Cavaliers de l'orage, manuscrit de 1938-1939 reproduit dans le Cahier de L'Herne consacré à Giono).



P.S. de L. Jouannet, rédactrice de ce blog :
Comme on n'est, dit-on, "jamais si bien servi que par soi-même", nous nous permettons de rappeler aux lecteurs de notre Bulletin qui possèdent le numéro 29 de 2008, une étude comparée intitulée "Petites variations sur l'écriture de l'horreur - avec J. Chessex, J. Giono, C. F. Ramuz" : les textes retenus sont Le Vampire de Ropraz, Un roi sans divertissement et Jean-Luc persécuté.