mardi 4 septembre 2012

Hommage à Marianne Olivieri-Ramuz, la fille de l'écrivain

Nous avons appris avec émotion le décès de Marianne Olivieri-Ramuz, le 23 août dernier, quelques jours avant son 99e anniversaire. Notre président, Jean-Louis Pierre, s'est rendu aux obsèques et a exprimé à la famille la reconnaissance qui est la sienne et celle de notre association, pour ce long parcours de respectueuse amitié. Toujours disponible et généreuse, Marianne Olivieri aimait la France, et elle aimait que les oeuvres de son père y fussent diffusées.
Elle répétait volontiers cette formule qu'elle avait héritée de lui : "Un pied en Suisse, un pied en France."
Marianne Olivieri-Ramuz, lors du dévoilement de la plaque
 de la Médiathèque C. F. Ramuz à Evian en 2007.
De gauche à droite de l'image : Marc Francina, député-maire ;
Denis Ecuyer, adjoint à la culture ;
Charles-Louis Rochat, président du Conseil d'Etat du Canton de Vaud.
La petite-fille de Marianne Olivieri, Laure Brossard-Olivieri, a fait part à Jean-Louis Pierre de son projet d'ouvrir La Muette au public et de perpétuer de façon vivante la mémoire de l'écrivain. La presse suisse s'est déjà fait l'écho de cette nouvelle, comme vous pouvez le vérifier en cliquant sur le lien suivant :

http://www.24heures.ch/vaud-regions/lausanne-region/maison-ramuz-s-ouvrira-public/story/26115832
 Voici quelques images prises par un membre de l'association...
La Muette, à Pully, côté jardin.
Le bureau de Ramuz.
Volet vert de la maison rose.

... nous remercions Stéphane Rochette pour ces photos, et pour ce premier témoignage :

Marianne Olivieri-Ramuz nous a quittés. Elle repose dans le cimetière de Pully, à côté de ses parents. Depuis trois ans, sa santé avait décliné. Le décès de Guido, son fils unique, il y a un peu plus d'un an, l'avait encore davantage atteinte.
Marianne Olivieri, pour nous, c'était beaucoup. Heureuse dans sa maison familiale de Pully, elle n'avait de cesse, discrètement mais très efficacement, de veiller sur l'oeuvre de son père, de la "porter" en quelque sorte. Francophile, elle s'était toujours montrée attentive - et bienveillante - au travail de l'Association des Amis de Ramuz. Elle appréciait notre Bulletin annuel. Mieux, elle nous permettait de publier en France des textes de son père, certains très connus, d'autres beaucoup plus rares. Ses séjours à Paris étaient fréquents, car c'était pour elle un véritable besoin. Le dernier eut lieu à l'occasion de la soutenance de thèse du président de notre association, en décembre 2007. Bien que sa santé commençât à lui jouer des tours, elle tenait absolument à y assister, avant tout par amitié envers Jean-Louis Pierre. Mais, heureuse d'être à Paris, elle profita de ce séjour pour fréquenter les coins habituels de la ville qu'elle aimait, que ce soit de bons restaurants... ou le Louvre !
Elle fut toujours notre soutien sans faille. Nous étions sous sa protection. L'association des Amis de Ramuz n'oubliera jamais tout ce qu'elle doit à Marianne Olivieri-Ramuz.
Stéphane Rochette

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