LA REVUE LITTÉRAIRE
N° 69
août/septembre/octobre 2017
Angie David (Directrice de la publication)
et Richard Millet (Rédacteur en chef à partir d’avril 2015).
Bien que ce document ne le montre pas, puisque nous figurons dans les "NOTULES", notre Bulletin et notre association sont cités aux pages 227 et 228. Voici quelques extraits de ces lignes :
Je suis heureux de voir que les Amis de Ramuz continuent d'exister, contre vents et marées, j'imagine, et toujours sous la férule de Jean-Louis Pierre, avec le concours de l'université François-Rabelais de Tours, comme en témoigne l'épais bulletin n° 37, fort de 270 pages, parmi lesquelles une belle étude de Laura Laborie sur Ramuz, Claude Simon et le primitivisme, et celle de Montserrat Lopez Mujica sur le fantastique chez Ramuz. On ne lit pas assez Ramuz, en France [...]
Jean-Louis Pierre ne se contente pas d'éditer les Cahiers [sic] des Amis de Ramuz ; il a créé une petite maison d'édition, La Guêpine (on peut commander les ouvrages au 10, Mail de la Poterie, 37600 Loches), qui publie de fort beaux petits livres en relations avec l'univers ramuzien, comme le Voyage au Mont-Blane de Chateaubriand, ou Le Voyage aux Alpes de Nodier, et bien sûr du Ramuz : Conformisme, et tout récemment La Dispute sur la montagne, à laquelle s'étaient livrés Ramuz et [...] Gustave Roud, en 1930 [...].
Non moins précieux: le petit texte de Marie-Hélène Lafon : Les Étés,remarquable méditation à partir d'un fragment de Ramuz sur le geste d'une faneuse. Nul ne sait, chee les écrivains contemporains, ce que sait qu'une faneuse, non plus que la fenaison. Quel écrivain a fait les foins, excepté Marie-Hélène Lafon (et moi-même, sans doute) ? Et combien sont-ils, capables de goûter la vérité du texte ramuzien, la justesse et la beauté de la prose qui lui rend hommage en perpétuant le même geste, à cinquante ans de distance, pour le rendre à l'universel ?
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