lundi 1 août 2022

Nouvelle traduction d'un livre de Ramuz en japonais : "Passage du poète" (et 3 autres textes) par Naoko Kasama.Sortie aussi d'un livre d'Alice Rivaz

Mise à jour du 20 oct. 2022

 "La Suisse romande" officiellement à l'honneur au Japon, 

avec C. F. Ramuz et Alice Rivaz

 Ramuz, C. F., Shijin no otozure hoka sanpen

 [Passage du poète suivi de trois essais*],

 trad. en japonais de Naoko Kasama,

 Tokyo,Genki Shobo, 2022.

*Raison d'être, L'Exemple de Cézanne, Lettre à Bernard Grasset

 

Citations sur la 4e de couverture :

"Il voit comme personne. Il voit si perçant qu’il n’a même pas besoin de regarder. Ni de voir beaucoup à la fois." Jean Paulhan, « Ramuz à lœil dépervier ».

"J’ai été un des premiers, je crois, à rendre justice à Ramuz et à saluer en lui un des meilleurs ouvriers de notre langue, où il a apporté tant de nouveauté, vocabulaire, syntaxe, tant d’inventions dans […] l’emploi de tous les temps […]." Paul Claudel, dans Pour ou contre C. F. Ramuz.

"Il [Ramuz] fut en effet l’un des premiers de ce siècle à s’intéresser au langage parlé et à refondre la syntaxe traditionnelle." Robert Pinget, "Lettre à Jean-Louis Pierre, 4 août 1981" (Adrien Pasquali,   "Ramuz et Pinget : l’auralité", p. 135-146), cité dans Jérôme Meizoz, L’âge du roman parlant, p. 45.

"On se souvient du mot d’ordre de l’auteur : «  Le roman doit être un poème ». Passage du poète est à la fois une histoire et un poème. […] Et c’est le seul de ses romans qui soit « poétique » du début à la fin." Philippe Renaud, « Passage du poète comme « symphonie » ? »[Colloque de Genève, 2019].

"Ouvrir l’accès du langage aux réalités les plus éloignées du langage, donner force d’expression à ces objets simples dont la présence est opaque et muette, écrire (plutôt que décrire) un geste ou un paysage selon leurs éléments indécomposables, – telles sont les exigences que cherche à satisfaire l’art très volontaire et très obstiné de C. F. Ramuz." Jean Starobinski, "Le Contre", La Beauté du Monde, Quarto Gallimard, 2016.

En tant qu'amateurs de Ramuz, nous nous permettons de remercier vivement Naoko Kasama pour ce beau travail qui contribue à la connaissance de cet auteur, si loin des frontières de son "petit pays" !

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Et voici le livre d'Alice Rivaz


La Paix des ruches et Comptez vos jours

(traduction de Yasuko Shoda-Fujizane)

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