samedi 26 août 2017

Pour Thierry Vernet, C. F. Ramuz est une nourriture dont il ne se lasse pas !


Thierry Vernet (1927-1993) et Nicolas Bouvier (1929-1998) étaient liés d’amitié depuis leurs années de collège. Le peintre et l’écrivain-voyageur se sont écrit, en particulier lors des pérégrinations de Nicolas Bouvier qui l’éloignaient de Genève. 
En 1948, Thierry Vernet a entrepris de lire C. F. Ramuz dans les Œuvres complètes, éditions Mermod, 1940-1941.
Il le dit à son ami :

« J’entame mes Ramuz avec appétit ». « Je me plonge avec chaque fois plus de plaisir dans mon Ramuz. D’autant plus que l’édition en est large et épaisse. J’ai un poignard marocain avec lequel je coupe les pages comme on couperait de grandes tranches dans un grand pain » [31 octobre – 2 novembre 1948].

« Je lis toujours mes Ramuz, sans me lasser. C’est toujours aussi intéressant et indispensable » [24-26 novembre 1948].
(Nicolas Bouvier - Thierry Vernet, Correspondance des routes croisées 1945-1964, Carouge-Genève, Zoé, 2010, p. 99-100 et p. 127).
Merci à Gérard  Poulouin de nous avoir fourni ce beau témoignage !

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