samedi 27 octobre 2012

Les amis de nos Amis...

Pour ceux des Amis qui ont aimé le film Noces (Stravinsky-Ramuz)
nous avons le plaisir de signaler la sortie du nouveau documentaire de Philippe Béziat, qui s'intéresse cette fois à La Traviata, dont les répétitions ont été filmées en 2011, à Aix-en-Provence.


 
 
Jean-François Sivadier dirige Natalie Dessay
dans La Traviata
Les Films Pelléas
 
Détail de l'affiche
 
 
 
 

mercredi 17 octobre 2012

A Blois, rendez-vous de l'histoire 2012, un thème "ramuzien"...


Pour les Tourangeaux, les rendez-vous de l'Histoire de Blois sont, chaque année, un moment particulièrement appécié. Cette fois, le sujet "ramuzien" (sans Ramuz, hélas!)nous a paru mériter d'être signalé sur ce blog :











Pour consulter le programme, voir le site :

http://www.rdv-histoire.com/-EDITION-2012-.html

Vous y découvrirez les sujets de conférences et les noms des personnalités qui interviennent.

De Guy Toubon : nouvelle publication, nouvelle exposition

Les Amis de Ramuz suivent avec intérêt les activités artistiques des membres de l'association qui sont portées à leur connaissance.
 Ils sont heureux de vous signaler les nouveautés suivantes :

Encre Bleue Editeur - Collection LARGEVISION - Carcassonne


Format : 21,5 x 15 cm - 200 pages - Prix : 24 €
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A l’occasion de la sortie de son ouvrage

“Le Potier de Roussecombe”

Guy Toubon

accrochera dans son atelier

quelques toiles & dessins

sur le thème des potiers

et de la céramique artisanale.

Il présentera également

des pièces en terre cuite émaillée.

Atelier Guy Toubon

1, av. Clément Monier - 13960 Sausset-les-Pins

04 42 45 09 80 - 04 42 45 18 79

 

Du 26 octobre au 5 novembre 2012

Horaires d’ouverture : tous les jours, de 15h à 19h et sur rendez-vous.

dimanche 7 octobre 2012

Hommage à Jean-Claude Watremez, un Ami de la première heure pour l'Association


En janvier 2012, les Editions Du Lérot ont repris la publication du livre de C. F. Ramuz, Fête des vignerons, avec la préface de Jean-Claude Watremez (d'après l'édition Séquences de 1991).


Voici le début de cette préface :



Pour tout renseignement sur cette publication, s'adresser à
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Notre ami Jean-Claude Watremez nous a quittés, le 9 mars 2012, après une terrible et très courte maladie qui l'a emporté en quelques mois.
Avant d'évoquer sa passion pour la littérature et notamment pour l'auteur de Derborence, découvert "par hasard" au cours de ses recherches chez les bouquinistes et autres libraires d'occasion parisiens, nous rappellerons son parcours et sa personnalité.
Fils d'officier, il a suivi, à partir de 1945, ses études au lycée d'Orléans puis au Prytanée de La Flèche où il a préparé et réussi, en 1956, le concours d'entrée à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr. Après sa sortie de l'Ecole en 1958, et après une année d'application à l'Ecole de cavalerie de Saumur, il a servi dans des unités de l'arme Blindée-Cavalerie - arme qu'il avait choisie à sa sortie de St-Cyr -, de 1959 à 1967, et comme observateur des Nations Unies sur le Canal de Suez, après la Guerre des Six Jours, en 1968-1969.
Après deux années de préparation au concours du "Contrôle général des armées", il a intégré, en 1972, ce corps prestigieux chargé des missions les plus délicates et les plus difficiles par les plus hautes autorités de l'Etat. Il y servira comme Contrôleur général jusqu'à sa retraite, dans l'Yonne, en 1997.
Marié à Naïk en 1958, ils ont eu quatre enfants. La perte de leur fils aîné, à l'âge de huit ans et demi, l'avait marqué profondément.
Dès son plus jeune âge, Jean-Claude Watremez avait été attiré par la lecture qui lui avait permis d'acquérir, au fil des ans, en dépit des difficultés inhérentes à l'accomplissement de ses missions d'officier, une très large culture, nourrie notamment à partir de son installation à Paris par l'acquisition de nombreux ouvrages, à laquelle il consacrait tout son temps libre. Paris était pour lui, à cet égard, une source inépuisable.
Jean-Claude Watremez, au cours de ses "découvertes", s'était attaché à l'étude d'auteurs qui l'avaient séduit particulièrement. Parmi ceux-ci, Charles Ferdinand Ramuz, auquel il avait consacré beaucoup de temps, et dont il avait constitué un véritable fonds : sa bibliothèque en contenait non seulement les oeuvres complètes, en différentes éditions, mais aussi la quasi totalité des bulletins et articles de revues le concernant. Son grand intérêt pour Ramuz l'avait conduit tout naturellement à rejoindre l'Association des Amis de Ramuz, peu après la création de celle-ci, en 1980.
On citera également, parmi les auteurs auxquels Jean-Claude Watremez s'est "intéressé" : Marcel Brion, Marcel Schneider, Georges Piroué, Louis Calaferte. Avec chacun de ces auteurs - après avoir "décortiqué" en quelque sorte l'oeuvre au cours d'une lecture approfondie -, il avait établi une relation épistolaire, poursuivie, après la disparition de l'auteur, avec ses proches.
Ces correspondances échangées, jointes aux études rédigées par Jean-Claude Watremez, représentent un apport précieux à la connaissance de ces auteurs. Il est dommage qu'il se soit refusé à les publier, n'ayant adressé que quelques articles, sur leur demande, à des revues littéraires spécialisées.
Ce refus nous semble être la marque de la modestie intellectuelle qui caractérisait sa personnalité, une modestie nourrie par un certain pessimisme devant la relativité de toute oeuvre humaine, par définition éphémère. Pour autant, cette distance volontairement prise avec ces "réalités" provisoires a permis à Jean-Claude Watremez - en lui donnant une grande indépendance et liberté d'esprit - d'entreprendre et de poursuivre aussi bien ses missions professionnelles que ses engagements littéraires avec une grande honnêteté intellectuelle, sans cependant freiner sa détermination, voire sa passion à les accomplir, ni diminuer la justesse et l'acuité de ses analyses.
Michel Fourcade

Pour le Soldat de Stravinsky et Ramuz, que d'HISTOIRES...

 


Comme vous le constatez, la date de ce spectacle est largement dépassée, mais nous serons heureux, dans le prochain Bulletin des Amis de Ramuz (qui paraîtra en fin d'année 2012) de rendre hommage à un travail de mise en scène de cette fameuse Histoire du soldat en donnant la parole à Mathilde Bost qui nous parle - avec beaucoup d'enthousiasme et de détails - de ce projet.



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Pour vous faire attendre... et patienter en même temps, voici la belle affiche en couleurs, qui perdra à être reproduite en noir et blanc dans notre Bulletin :

Affiche pour Histoire du soldat, Compagnie Le Temps qui file




































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Lors de la publication du Bulletin, nous afficherons sur ce blog d'autres images de ce spectacle, toutes aussi séduisantes...
A bientôt donc, et profitez bien des Histoires du soldat, lorsqu'elles se présentent !

mercredi 19 septembre 2012

"Histoire du soldat" aux Sonates d'Automne de Beaulieu-lès-Loches 2012

Voir le programme:

Histoire du soldat de Ramuz et Stravinsky est programmé pour le 13 octobre 2012.

Le nom de Ramuz n'est pas cité dans le programme, mais que celui qui n'a jamais fait de coquille jette la première pierre aux responsables de cet affichage...
N.B. : J'ai pu constater récemment que l'erreur a été rectifiée et que le nom de Ramuz (en plus petits caractères) figure bien désormais sur le programme publié sur le site des Sonates d'Automne!
"Redde Caesari quae sunt Caesaris..."

mardi 4 septembre 2012

Hommage à Marianne Olivieri-Ramuz, la fille de l'écrivain

Nous avons appris avec émotion le décès de Marianne Olivieri-Ramuz, le 23 août dernier, quelques jours avant son 99e anniversaire. Notre président, Jean-Louis Pierre, s'est rendu aux obsèques et a exprimé à la famille la reconnaissance qui est la sienne et celle de notre association, pour ce long parcours de respectueuse amitié. Toujours disponible et généreuse, Marianne Olivieri aimait la France, et elle aimait que les oeuvres de son père y fussent diffusées.
Elle répétait volontiers cette formule qu'elle avait héritée de lui : "Un pied en Suisse, un pied en France."
Marianne Olivieri-Ramuz, lors du dévoilement de la plaque
 de la Médiathèque C. F. Ramuz à Evian en 2007.
De gauche à droite de l'image : Marc Francina, député-maire ;
Denis Ecuyer, adjoint à la culture ;
Charles-Louis Rochat, président du Conseil d'Etat du Canton de Vaud.
La petite-fille de Marianne Olivieri, Laure Brossard-Olivieri, a fait part à Jean-Louis Pierre de son projet d'ouvrir La Muette au public et de perpétuer de façon vivante la mémoire de l'écrivain. La presse suisse s'est déjà fait l'écho de cette nouvelle, comme vous pouvez le vérifier en cliquant sur le lien suivant :

http://www.24heures.ch/vaud-regions/lausanne-region/maison-ramuz-s-ouvrira-public/story/26115832
 Voici quelques images prises par un membre de l'association...
La Muette, à Pully, côté jardin.
Le bureau de Ramuz.
Volet vert de la maison rose.

... nous remercions Stéphane Rochette pour ces photos, et pour ce premier témoignage :

Marianne Olivieri-Ramuz nous a quittés. Elle repose dans le cimetière de Pully, à côté de ses parents. Depuis trois ans, sa santé avait décliné. Le décès de Guido, son fils unique, il y a un peu plus d'un an, l'avait encore davantage atteinte.
Marianne Olivieri, pour nous, c'était beaucoup. Heureuse dans sa maison familiale de Pully, elle n'avait de cesse, discrètement mais très efficacement, de veiller sur l'oeuvre de son père, de la "porter" en quelque sorte. Francophile, elle s'était toujours montrée attentive - et bienveillante - au travail de l'Association des Amis de Ramuz. Elle appréciait notre Bulletin annuel. Mieux, elle nous permettait de publier en France des textes de son père, certains très connus, d'autres beaucoup plus rares. Ses séjours à Paris étaient fréquents, car c'était pour elle un véritable besoin. Le dernier eut lieu à l'occasion de la soutenance de thèse du président de notre association, en décembre 2007. Bien que sa santé commençât à lui jouer des tours, elle tenait absolument à y assister, avant tout par amitié envers Jean-Louis Pierre. Mais, heureuse d'être à Paris, elle profita de ce séjour pour fréquenter les coins habituels de la ville qu'elle aimait, que ce soit de bons restaurants... ou le Louvre !
Elle fut toujours notre soutien sans faille. Nous étions sous sa protection. L'association des Amis de Ramuz n'oubliera jamais tout ce qu'elle doit à Marianne Olivieri-Ramuz.
Stéphane Rochette